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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 22:42

 

Rasta fiesta

Il faisait bon porter des dread locks cette semaine en Pro A… Le pivot Nancéien Randall Falker  a sorti une évaluation énorme, dans l’exploit de son équipe au Mans. 29 d’évaluation, avec 12 pts, 14 rbds,  5 pds : c’est presque une habitude, pour le top rebondeur du championnat ; ça l’est en revanche beaucoup moins pour le prometteur ailier fort Palois Jean-Frédéric Morency (13 pts, 6 rbds, 2 contres et 19 d’évaluation), auteur d’un match énorme devant les caméras de Sport+, pour emmener le promu béarnais à un succès crucial à Roanne, un adversaire direct pour le bas de tableau.

 

David Denave

Un habitué de la rubrique, j’assume, l’arrière de Pau me surprend de jour en jour. Encore 20 d’évaluation à Roanne, une grande maitrise balle en main, toutes les attaques passent par lui, et par sa capacité de création. Présent dans toutes les colonnes statistiques (15 pts, 5 rebonds, 6 passes). Essentiel pour son équipe.

 

Pas flashy, mais balèze

Brian Greene est un sacré joueur. Pas le plus beau à voir jouer, mais avec lui Orléans tient une assurance tout risques pour la Pro A, sur les postes 3 et 4. Hyper complet et régulier. Encore 11 pts et 13 rebonds dans la victoire à Gravelines.

brian-greene.jpg

Traction arrière, bis repetita

J’en parlais la semaine dernière (Calouetoscope n°9) :  l’avenir de Strasbourg en championnat passe sans doute plus par le rendement de la doublette Diot-Campbell, que par celui d’Alexis Ajinça. Du moins sur la saison régulière, les matchs couperets étant un autre monde… Bref, dans la très convaincante victoire de la SIG contre Limoges, Antoine Diot et Louis Campbell ont été impeccables, compilant à eux deux 32 points, 14 passes décisives et seulement 2 balles perdues.

 

 

Propre !

Comment faire 23 d’évaluation en ne prenant que 5 tirs, le tout en seulement 24 minutes ? Faire comme Andrew Albicy, décidément énorme cette saison : 8 pts (4/5), 4 rbds, 7 pds, 5 interceptions et aucune balle perdue, pour une tranquille victoire de Paris-Levallois à Antibes. De quoi légitimer sa place dans le cinq majeur Français du All Star Game à venir. Classe.

 

Le pourquoi d’un fiasco

J’ai du mal à comprendre comment le BCM Gravelines n’est pas encore parvenu à redresser la barre, dans cette saison bien mal embarquée pour eux (2v-8d)… A l’examen des statistiques d’équipe, on s’aperçoit que les Nordistes sont derniers aux rebonds concédés (39,1rbds laissés à l’adversaire, contre 32,0 pris), derniers au pourcentage concédé à trois points (40%) tout en ne mettant que 29% de leurs propres tirs lointains (… derniers, ex aequo avec Antibes). Un sale cocktail. Cela n’explique peut être pas tout, mais ça donne quelques axes de progrès…

 

On fire !

Ok, Chalon a sans doute eu du bol sur la fin de match contre Cholet Basket (on dirait bien, quand même, que Clint Capella touche le dernier tir à trois points, qui du coup n’en valait que deux…)… Mais comment ne pas signaler la forme étincelante du farfadet AJ Slaughter, intenable depuis trois journées (27,0 pts de moyenne !)

 

Sous-côté

Il n’est pas pour rien dans le bilan très flatteur de la JDA Dijon. Clé de voûte défensive, Anthony Dobbins est également une menace relativement fiable en attaque. Un joueur dont on parle peu, mais qui prouve chaque saison, dans chaque club où il passe, qu’il est une des fortes individualités du championnat. Dans la courte victoire Bourguignonne contre l’ASVEL, il a été impeccable (13 pts, 6 rbds, 18 d’évaluation).  Comme souvent.

 

… Et puis Dobbins, dans mes souvenirs, c’est aussi ça (Nobel a encore mal au casque!) :

 

 

Les papattes carrées

Le brontosaure du CSP Limoges Eric Williams a semblé très maladroit, à Strasbourg. 2/6 aux tirs, quand on ne shoote rien à plus de deux mètres, c’est vilain. Mais finalement, il était bien dans sa moyenne depuis son arrivée chez les verts : 8 sur 23 (35%)…

 

Confirmations

Il avait montré par intermittence le nez à la fenêtre l’an passé. Cette année, dans le début de saison certes galère du Havre, le jeune arrière Gédéon Pitard confirme qu’il a bien la maille pour la Pro A. Dans la défaite logique à Nanterre, il a encore cumulé de belles stats, et 15 d’évaluation (10 pts, 4 rbds, 5 pds)… En face, un autre continue de confirmer son talent : Mam Jaiteh a assuré 15 pts et 9 rbds.

 

Dans la famille Toupane...

Son père vient de se faire débarquer d’Antibes, mais Axel Toupane s’est lui mis en évidence dans la très convaincante victoire de la SIG sur Limoges. 13 pts, une grosse défense, et un alley hoop avec Antoine Diot exceptionnel, conclu à une main, en fin de match !

 

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 17:40

Le CSP Limoges et Orléans en tête du championnat ! Cela valait une belle cote début octobre… Il y a plein d’autres trucs évidemment, dans cette neuvième journée, les frères Sy, AJ Slaughter, Mykal Riley, et même Dikembe Mutombo, excusez du peu…

 

limoges-antares.jpg

 

Terrell Struggling

Tout est dit, après un début de saison marqué par une magnifique régularité à la marque (plus de 18 points de moyenne), le combo Choletais Terrell Stoglin s’est pris un méchant coup de froid face à la défense de Paris Levallois. Les efforts conjugués de Daniel Ewing et Andrew Albicy ont réduit Stoglin à la portion congrue, dans la courte défaite de son équipe : 9 points à 3/9 et surtout -21 au score quand il était sur le terrain ! En face, Albicy a enchaîné sont septième match à plus de 15 d’évaluation…

 

Mr. Efficacité

La semaine dernière, c’était 17 pts en 17 minutes. Face à Cholet, Elton Brown a sorti une copie comparable : 18 pts en 20 minutes… Il forme une sacré paire de costauds avec Aloysius Anagonye en ce moment ; surtout, quand il est sur le terrain, Paris va bien (voir le Calouetoscope 8)

 

Gang de dauphins

Seize rebonds. Une belle perf, me direz vous, qu’un joueur gobe seize ballons sous les panneaux… Hélas, rien à voir. Ce sont les joueurs d’Antibes réunis, qui ont pris ces seize rebonds, soit la moitié de leurs bourreaux du soir. Il manque un peu de tout, cette saison, à Antibes, et rien ne dit que la galère s’arrête bientôt. Pour l’Elan Chalon et AJ Slaughter (25 d’éval), par contre, tout va beaucoup mieux !

 

Avis de recherche

Je n’ai pas trouvé la vidéo des énormes dunks de Bandja Sy, dans la victoire de Pau sur un BCM Gravelines décidément moribond, malgré le retour remarqué de Yannick Bokolo (16 pts). Pour me faire pardonner, en voici une qui remonte à l’époque ou le petit frère d’Amara écumait les camps US, c'est-à dire en septembre dernier... Et pour revenir au match, David Denave continue de surprendre son monde (13 pts, 7 pds), et le retour d’Ahmad Nivins est crucial (19 pts, 6 rbds, 24 d’éval). Si quelqu’un a la vidéo de Bandja contre le BCM, je prends…

 


 

 

 

Quand Amara va, l’ASVEL va !

Dans la famille Sy, je voudrais le grand frère… Enorme dans la victoire de Villeurbanne sur Roanne, lundi soir, aussi bien en défense qu’en attaque, Amara Sy (17 pts, 10 rbds) est l’évident baromètre de l’équipe de coach Pierre Vincent.

 

Traction arrière

Potentiellement, une doublette Antoine Diot / Louis Campbell, à la baguette de la SIG, c’est du très très lourd à l’échelle de la Pro A. Simplement, depuis le début de la saison, jamais les deux ne sont bons en même temps. Dimanche, dans le quasi holdup réussi au Havre, Campbell était bien (21 d’éval), mais Diot s’est troué, après trois gros matches consécutifs. Une carburation à régler.

 

Not in my house !

Bon… De là à se prendre pour Dikembe Mutombo, il y a un gouffre, mais quand même : sur les trois derniers matches, Paul Lacombe, l’arrière de Strasbourg, en bâché cinq fois ses adversaires. Pas mal, une passion naissante peut-être, quand on sait qu’il a cumulé en tout et pour tout trois contres sur toute la saison dernière…

 

Deux êtres vous manquent…

… et votre raquette est dépeuplée, surtout quand il s’agit de l’absence de Flo Piétrus et de la présence très amoindrie de Randall Falker, malade. Résultat, Orléans a explosé Nancy sous les cercles, avec un fort avantage au rebonds mais aussi aux shoots intérieurs. Terence Dials, sans doute sous-côté quand il tient la ligne, s’est régalé (15 pts, 6 rbds, 3 pds).

 

Ca valait le coup…

Dans la courte défaite de la JSF Nanterre face à une valeureuse équipe de Dijon, on a beaucoup entendu que les banlieusards s’étaient fait voler, que l’arbitrage a été scandaleux, etc. Je préfère retenir la grande partition offensive (23 pts), et globalement le superbe début de saison de Mykal Riley (16,0 pts de moyenne, beaucoup de gros tirs, et jamais encore descendu sous les dix unités), ce bouillant ailier US que la Jeanne d’Arc a tant eu de mal à rapatrier du Venezuela !

 

Big Ticket

Mouhammadou Jaiteh, le tout jeune pivot de Nanterre, offre sans doute quelques beaux rêves à certains scouts NBA… Pro A ou Euroleague, il participe, il progresse, il s’aguerrit. A Dijon, même si les fautes ont pourri son temps de jeu, et donc son impact final, il a compilé 11 pts, 5 rbds et 17 d’éval en seulement 13 minutes !

 

Last but not least

On en parle ? Quand même, le fait marquant de cette neuvième journée, c’est la victoire du CSP Limoges au Mans, sur un score terrible (60-86 !)… Les sarthois ont explosé en seconde période, encaissant un 53 à 25, des mains brûlantes d’un JR Reynolds exceptionnel (30 pts à 6/8 de loin, 36 d’évaluation), et qui avec son compère Taurean Green a humilié DaShaun Wood (0/6 aux tirs, 3 d’éval). Rien que ça.

 

Ah si, un dernier, truc, Limoges est en tête du championnat. La dernière fois c’était en 1999, et à la fin le CSP gagnait le titre.

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 16:12

Hagins, Salyers, Green (deux fois), Albicy, Slaughter, Joseph, Ona Embo, Choulet, Batista, Linehan, Cox, Brown, Weisz, Abromaitis, Jomby, Acker… Les stars de Pro A se pressent au portillon du Calouetoscope! Poussez pas, il y aura de la place pour tout le monde… Oui, même toi JBAM !

 

beaublanc.jpg

Beaublanc. CSP Limoges face à JSF Nanterre. Superbe.


Soupe au lait

Il sortait d’un match bien pourri (2/14 au tir, zéro d’éval) malgré la victoire, àRoanne… Mais AJ Slaugther est du genre imprévisible, une mèche courte qui n’en est pas à son premier coup d’éclat offensif dans notre championnat ! Dans la grosse performance d’ensemble de Chalon, contre un BCM Gravelines décidément mal embarqué, le feu follet US a scoré 32 points, avec 11/15 aux tirs et 34 d’évaluation !

 

Il(s) change(nt) tout !

Deux victoires en deux journées pour l’Elan Chalon, ce qui coïncide avec l’arrivée aux manettes de Jean-Denys Choulet… Mais aussi avec le retour du balèze JBAM dans la peinture… Et enfin avec l’arrivée du 4/3 Canadien Kris Joseph, remarquable samedi soir dans la victoire (20 pts, 10 rbds, 4 passes)… Il y a plein de facteurs positifs en ce moment, du côté de Chalon !

 

Le nez à la fenêtre

Antibes a encore perdu, à Orléans, et la saison sera galère, rien de nouveau. Ah si, juste une chose : Carl Ona-Embo commence à revenir au premier plan. Dans la défaite face à l’OLB, le jeune meneur, arrivé à la sixième journée, a assuré une évaluation de 15, en 37 minutes. Sa première en positif de la saison !

 

Tranquille comme Baptiste

Joao Paulo Batista joue depuis 2008 au Mans, c’est dire s’il connaît la maison, et si les équipes adverses le connaissent. Mais, bon an mal an, il est toujours régulier, à 33 ans. Rarement plus de vingt point ou de dix rebonds dans un match, il était même assez discret cette saison, malgré le bon départ du MSB… Dans la courte mais précieuse victoire à Cholet, le pivot brésilien a été primordial (14 pts, 7 rbds, meilleure évaluation du match), et a rappelé à chacun qu’il faudra à nouveau compter avec lui cette année.

 

Barbecue party

Héros de la semaine passée dans les Mauges, John Cox et Rudy Jomby ont balancé des saucisses toute la soirée, rendant une copie irréelle de 3/26 aux tirs !!! Dans ces conditions, Cholet Basket n’avait aucune chance…

 

Hasard ?

Ok, John Linehan a passé les 35 ans, ne met pas un shoot dedans… Mais depuis deux journées que le virus a officiellement intégré le roster Nancéien (il s’entraînait depuis le début de saison avec les pros du SLUC), l’équipe d’Alain Weisz ne perd plus. Dernier succès ne date, d’un tout petit point, à domicile face à l’ASVEL, malgré un déficit terrible au rebond (25 prises à 40 !), en l’absence de Florent Piétrus

 

Il(s) change(nt) tout ! (2)

Au-delà du cap que semble avoir passé Andrew Albicy depuis quelques journées (20,0 d’véluation moyenne sur les six derniers matchs, 5 victoires), le rendement du pivot US Elton Brown (17 pts en 17 minutes samedi face à Dijon) semble prépondérant. Quand Brown est sur le terrain, c’est une usine à stats. Reste juste à éviter de faire trop de fautes…

 

Quel match !

Mardi soir devant les caméras de Sport+, a eu lieu ce qui est pour moi le plus beau spectacle en Pro A jusqu’ici (la première mi-temps notamment), avec la magnifique victoire d’un CSP Limoges incandescent, sur le champion sortant. Six joueurs limougeauds ont scoré plus de dix points, mais mention spéciale au duo de tueurs Taurean Green (17 pts, à 6/7, 5 rbds, 5 pds, 26 d’évaluation) et Alex Acker (18 pts, à 7/11, 4 int, 4 pds… et +25 pour Limoges quand il était sur le parquet) !

 

La résurrection…

… de Tim Abromaitis, dans la grosse fessée que la SIG a infligé à Pau Lacq Orthez (73-43) : 22 pts (à 8/10), 7 rbds et 27 d’évaluation, lui qui n’avait encore pas dépassé les 10 points cette saison ! Après le déclic en Euroleague cette semaine, le grand Tim a brillamment confirmé. He’s back !

 

abromaitis.jpg

 

Gourmand !

Pour son retour à la Halle Vacheresse, théâtre de ses exploits passés, mais cette fois-ci dans la peau des visiteurs, Marc Salyers était forcément animé d’une motivation particulière. Le temps d’un premier quart de feu (16 pts, 4/7 à trois points déjà !) qui voyait Roanne et le Havre au coude à coude, on a cru à un drôle d’exploit… Hélas cela n’a pas duré, pour les havrais et leur nouvel ailier fort. Certes Salyers termine à 27 pts, 10 rebonds… Mais aussi avec un sale 4/14 à trois points ! Aucune passe décisive, évidemment. Un peu croqueur, quand même.

 

Drôle d’oiseau

Du côté Roannais, que l’on on voyait pour la deuxième fois évoluer devant les caméras, on a fait le pari très risqué de prendre des rookies US pour tenir la peinture… Le dernier arrivé, JaMychal Green  semble avoir trouvé ses marques (18 pts, 3/3 de loin hier), après de premières sorties très compliquées… Mais celui qui m’intrigue le plus est sans conteste l’étonnant Jamelle Hagins qui a sorti un match tout à fait dans ses standards habituels avec 4 pts, 5 rbds, et 4 contres en 13 minutes… Il est pourvu d’une détente vraiment phénoménale. Encore brut de décoffrage, quand il aura intégré plus de justesse dans son jeu, et une meilleure gestion des fautes, il peut aller haut…

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 22:59

Des classiques de ce début de saison, Nanterre, les Sharks, Cholet basket… et beaucoup de petits nouveaux, voici mon retour très personnel sur cette septième journée de Pro A !

 

MSB-J7.jpg

Vaughn Duggins et Antoine Eito  (MSB) au chest bump


Rechute, partage, et arrosage

La légère embellie dans le ciel du BCM Gravelines aura été de courte durée, avec un revers à domicile face à l’ASVEL, qui retrouve une réelle efficacité en partageant mieux les responsabilités offensives : sur les 4 premiers matchs (0V-4D) Edwin Jackson était à 23,5 pts de moyenne. Sur les trois derniers (3V-0D), il n’est qu’à 14,0 pts de moyenne… CQFD ? Durant cette rencontre, le public du Sportica retrouvait le très attendu DJ Kennedy, vu plutôt à son avantage la semaine passée pour son retour de blessure, à Antibes (10 pts en 18 minutes). Las, le shooteur US a torpillé les espoirs de son équipe avec un affreux 2/13 aux tirs, et -3 d’évaluation en 28 minutes…

 

Tiens ! revoilà Thomas

Tout sauf anecdotique dans la bonne passe de Lyon-Villeurbanne, le renouveau de Thomas Larrouquis… L’éternel espoir et fils-de du basket Français, aujourd’hui âgé de 28 ans, monte vraiment en régime depuis deux matches… Il faut dire qu’il avait cumulé 5 d’évaluation globale sur les 5 premières journées ! Là, sur les deux dernières victoires de l’ASVEL, il a fait 11 et 12… Avec 15 points il est même le top scoreur de la rencontre à Gravelines ! Encourageant.

 

Fear the Beard

L’Elan Chalon ne tourne pas encore à plein régime, mais vient de récolter sa seconde victoire de la saison, à Roanne. Jon Brockman n’y est pas étranger. Le colossal barbu est en train de monter sérieusement en température, dans son exercice favori, le rebond : 15 prises la semaine dernière, et 14 cette fois face à la Chorale. Il fallait bien ça : Chalon l’a emporté en shootant à 35% (dont 4/24 de loin), et 52% aux lancers ! Mais 44 à 30 aux rebonds. Retour gagnant pour Jean Denis Choulet à Roanne.

 

Métronome

20 points, 5 rebonds et 3 passes. Comme à ses plus belles années Roannaises, Aaron Harper a assuré sa ligne de statistique habituelle, pour son retour en France, sous le maillot de Pau Lacq Orthez. Hélas avec la défaite au bout.

 

Money Time

La Meilleraie a vécu une belle soirée ! Cholet Basket était en effet mené de douze points à l’entame du dernier quart, par des palois appliqués et adroits. Mais Rudy Jomby a pris feu à trois points (19 pts au total, 5/8 de loin) et John Cox est sorti de sa torpeur au bon moment, pour arracher une prolongation, puis terrasser les visiteurs.

 

La Clé

Un peu plus de sept points par match, trois rebonds, deux passes… Des statistiques vraiment quelconques, mais ne nous y trompons pas : dans le début de saison exceptionnel de la JSF Nanterre, la clé du succès est bien Marc Judith ! Il est tout à la fois le symbole et le mètre étalon de l’équipe, sur qui chacun ajuste son comportement, son agressivité. Hier il n’a pas fui cette responsabilité, dans la courte victoire sur l’Orléans Loiret Basket (merci aux arbitres, quand même…), avec 10 pts (à 4/5) et 14 d’évaluation. Marc Judith est l’homme de base de coach Donnadieu, un fort défenseur, qui ne prend ses responsabilités en attaque que lorsqu’il le faut, et qui sait rester dans son registre. Un gars qui ne se prend pas pour un autre, depuis qu’il est champion.

 

Le Paratonnerre

Depuis qu’il est parti de l’ASVEL, pour le STB Le Havre, l’immense Bangaly Fofana (2m13, 24 ans) obtient du temps de jeu, et parvient à montrer par flashes quelques facettes de son potentiel. Pour l’instant, il ne parvient pas à être régulier, et à se faire oublier des arbitres, mais constatons simplement que sur ses deux matches à vingt minutes minimum depuis le début de la saison, il a été très rentable : 11 pts, 5 rdbs, 1 contre en ouverture contre Pau, et 9 pts, 9 rbds, 4 ctrs ce week-end face à Paris… A noter aussi que Bangaly est le dunkeur le plus prolifique de Pro A (1,87 dunk/match), devant Ajinça.

 

Pape où t’es ?

On a retrouvé le véritable Pape Sy dans la belle victoire du MSB face à la SIG lundi soir… Après six première journées d’une profonde tristesse (5,6 pts à 35%)  l’arrière manceau a enfin fait parler la poudre : 15 pts en 19 minutes ! Le potentiel est là, chacun le sait, si la confiance revient…

 

Un Homme à la maison

Le coéquipier de Sy, Charles Kahudisurnommé « L’homme » par Ali Traoré - a été prépondérant dans la victoire du Mans, lui aussi : 14 pts, 7 rbds, 4 pds et meilleur évaluation du match (19)… Rien de très surprenant finalement, pour un match à domicile. Depuis le début de la saison, Charles est à 17,0 d’évaluation moyenne à Antarès, contre seulement 6,5 à l’extérieur !

 

Les Sharks vus de loin

De loin, un requin ressemble presque à un dauphin, pourrait dire Laurent Sciarra en épluchant les statistiques offensives de l’équipe d’Antibes ! En effet, les joueurs de Jean-Aimé Toupane n’ont rentré, après 7 journées, que 30 tirs à trois points (soit un peu plus de 3 par rencontre, avec 25% de réussite)… Quand on sait l’importance prise par le tir extérieur dans le jeu moderne, pas étonnant de voir les Sharks se traîner dans les profondeurs du classement.

 

One two punch

66 ! Enorme évaluation à deux pour le cubique Randall Falker (16 pts, 19 rbds, 3 ctrs) et le cyclothymique Paul Harris (30 pts, 5 rbds) dans la magnifique victoire du SLUC Nancy à Beaublanc, face au CSP Limoges !

 

 

 

 

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16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 23:00

ribery.jpg

 

Un drôle de sentiment m’anime, au lendemain de cette défaite en Ukraine, quasi-synonyme de non-participation au Mondial Brésilien l’an prochain. Je suis étrangement partagé, malgré mon amour du sport, mon chauvinisme assumé… Malgré le manque cruel que génèrerait en moi une Coupe de Monde de foot où les Bleus ne seraient pas des Français, mais peut-être des Islandais (je leur souhaite, sincèrement)… Etrangement, le cinglante défaite d’hier, d’où n’auront surnagé que ceux dont on n’attend pas encore qu’ils soient les patrons (je pense à Pogba, Koscielny malgré ses erreurs, voire Matuidi), je ne suis pas plus abattu que cela. Pourtant, si l’Ukraine finit mardi prochain de composter son billet pour le Brésil, ce sera un peu la victoire d’une équipe de brutes, flirtant allègrement avec les règles de ce sport, qui n’avait hier plus rien d’un jeu…

 

Au fond, et comme beaucoup, je me dis que peut-être l’équipe de France n’a que ce qu’elle mérite, qu’elle ne fait hélas que remonter sur le pont ce chalut qu’elle traîne depuis 2006… Un plein filet de rancœurs, déceptions, incompréhensions, stupides arrogances et lourdes consternations. Loin de chercher un coupable, puisqu’ils sont sans doute nombreux - peut-être même sommes nous tous un peu coupables quelque part - il est temps de vraiment constater la déliquescence terrible de notre équipe nationale. Il est temps sans doute, faute d’union sacrée, de savoir saborder un navire condamné à l’échec. Une vraie remise à plat, avant un coup de balai.

 

Jusqu’ici, on n’a pas encore su trancher dans le vif après les échecs, voire les mascarades passées. Il faudra bien un jour accepter de prendre des décisions, au-delà de la sanction.

 

Hier, je n’ai pas eu le frisson que tous les Ukrainiens ont eu devant ce match décisif. Hier je n’ai pas été en colère, ni même eu cette envie de pleurer qui m’avait submergé en 93… Non hier, je n’étais plus supporter vraiment… mais vraiment spectateur. Et j’ai le profond sentiment de partager cela avec beaucoup de Français aujourd’hui. L’Ukraine nous tient en joue, à bout portant, et je me demande si vraiment nous avons envie de nous en tirer.

 

Plus que du désamour, cette équipe de France est en train de me devenir totalement indifférente.

 

Du coup, si l’on s’en tient à des valeurs respectables dans le monde du sport, à savoir le spectacle proposé, la passion engendrée, et évidemment les résultats obtenus, je ne pense pas que notre équipe ait sa place au Brésil l’an prochain. L’Ukraine non plus, soit-dit en passant, mais le tirage au sort n’est pas une science exacte…

 

Ces gars qui jouent sous le maillot national, je m’en fous moi, qu’ils chantent la Marseillaise, qu’ils parlent comme des racailles, se tapent des putes, ou qu’ils gagnent des millions !... Tout ce que je leur demande, à ces vedettes auto proclamées, c’est de me, de nous donner une raison d’être fiers de l’équipe. De l’honneur, de la joie ! Depuis les années Domenech, il n’en est rien. Ces gars ne jouent pas pour l’équipe, tout simplement. Chacun reste bloqué en mode égocentrique, sans remise en question réelle. Quand Giroud et Benzema ne se regardent même pas lors du changement hier, ce n’est pas altruiste. Quand Ribéry vient en sandales à téléfoot plaider sa cause en 2010, non plus. Quand Nasri ne revient pas défendre, quand Evra dézone, quand Lloris veut jouer avec une gastro, et que Mandanda grince des dents, tout ça n’est pas altruiste, ne fait avancer personne, surtout pas le groupe. Ce n'est pas qu'un problème de joueurs. Quand on n'est pas capable de trancher dans le vif après Knysna, quand on ne sanctionne pas les sorties de route récidivantes, on ne joue pas le jeu du groupe non plus. On n'envoie pas de bons signaux, ceux-là qui vous font supporter inconditionnellement vos favoris. Ou pas... La force de l'objectif ne domine pas les aléas du quotidien, les dissenssions interne, ça fait un moment que ça dure... Et voilà où on en est. Il y a quelques mois, on recevait l’Espagne au Stade de France, pour la mettre définitivement à terre. Et ce match là, pas plus que celui d’hier, on ne l’a vraiment joué.

 

Mardi soir, on peut toujours se dire qu’il reste un match. Une chance pour nos joueurs de se racheter, et sortir enfin de cette galère dans laquelle ils rament mollement depuis des années. Il est encore temps d’exploser cette équipe ukrainienne qui n’a rien d’un cador. Il est encore possible de marquer vite et de foutre le feu au public. Et alors, on ira peut-être au Brésil… Mais sans doute pas beaucoup plus loin.

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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 22:49

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Ni vraiment un résumé, ni vraiment un best off, voici ce que j’ai retenu des rencontres de cette sixième journée de championnat !



Des fakirs dans un brasier


Un de chute pour le champion ! Meilleure défense du championnat, le Mans Sarthe Basketball semblait voir trouvé l’antidote à l’attaque de Nanterre, le temps d’un premier quart temps totalement maîtrisé. Ensuite ? Et bien ensuite, la folie banlieusarde, celle là même qui nous sidère depuis la  fin de saison dernière, a repris, comme un feu mal éteint. Une ambiance énorme. Il s’en est fallu de peu, de Dashaun Wood très exactement (voir plus bas) que la JSF ne carbonise les Sarthois… Un exploit sans doute fondateur pour le MSB !

 

Le Fantasme Orléanais


L’OLB, alors Entente Orléanaise 45,  pensait tenir, voici quelques années, un oiseau rare. Un modèle unique en France, d’ailier à tout faire, surdimensionné… Il s’appelait Luc Louvès. Un fiasco, qui est en passe d’être totalement oublié avec les espoirs que fait naître un jeune gars de 2m09, qui court, saute, défend, dribble, drive et shoote à trois points comme un arrière. Beaucoup d’observateur voient d’ailleurs l’avenir d’Abdoulaye Loum, puisque c’est de lui qu’il s’agit, au poste 3. Régulier, Loum est en train de faire sa place dans le roster de Philippe Hervé, qui lui confie de plus en plus de temps de jeu. Face  à Cholet samedi, il en a fait bon usage : 11 pts, 5 rbds, et 15 d’évaluation...

 

18 sur 35


Dans ce match face à Cholet basket, l’OLB a une fois de plus fait parler la poudre… 18/35 à trois points ! C’est de très loin le record de la saison. Les meilleures marques par équipes sont d’ailleurs squattées par les joueurs de Philippe Hervé, ainsi que le volume globale de tirs lointains. Dans la victoire face à Cholet, les Orléanais ont ainsi tiré 35 fois à trois points, contre seulement 20 fois à deux points… Et en plus, ça marche !

 

L’aspirateur


Son truc, à Ousmane Camara, c’est le rebond. L’an dernier déjà, à la minute jouée, il avait le meilleur ratio de tout le championnat (5,7 prises en 16 minutes)…  Sa moisson record du week-end, à Antibes, pour une victoire cruciale du BCM Gravelines - 19 rebonds avec ses 10 points, le place désormais sur des bases inédites : 7,0 rbds en 17 minutes de temps de jeu moyen !

 

Arrière toute!


TJ Campbell (Dijon) : 20 pts, 6 pds… AJ Slaugther (Chalon) : 19 pts, 5 pds… Kyle Mac Alarney (Orléans) : 21 pts… Taurean Green (Limoges) : 20 pts, 6 pds… Antoine Diot (Strasbourg) : 21 pts… Andrew Albicy (Paris) : 13 pts, 6 rbds, 6 pds… Daniel Ewing (Paris) : 19 pts… Encore? Allez, le meilleur pour la fin lundi soir devant Sport+ Dashaun Wood (Le Mans) a fait exploser Nanterre, à tous niveaux : 21 pts, 6 rbds, 3 pds et le contre décisif au buzzer sur Trenton Meacham… C’était la fête aux meneurs sur cette journée !

 

Mettez vos casques !


« Boulette time à la déchetterie » a lancé George Eddy, jamais avare de saillies bizarres, c’est dire si c’était écœurant… Affreuse copie rendue par le SLUC Nancy et Roanne, en termes d’adresse de loin, lors du dernier match de la journée (4/18 pour le SLUC, 2/24 pour la Chorale)… Dans un tel bourbier, les costauds tirent généralement leur épingle du jeu. Pour preuve les grosses évaluations de Randall Falker (19 déval, avec 6 pts, 10 rbds, 6 pds et 5blks) et Flo Piétrus (18 d’éval, avec 8 pts et 14 rbds), les bûcherons Lorrains !

 

La routine du boss


Certes avec une prolongation, mais quand même… Le MVP du mois (et de la saison, bientôt) Alexis Ajinça a cumulé 22 pts, 13 rbds, 5 passes décisives. 30 d’évaluation, la routine. Et la défaite aussi, face à Paris Levallois, ça aussi c’est en train de devenir une routine…

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8 novembre 2013 5 08 /11 /novembre /2013 12:18

 

Ces dernières années, trois clubs professionnels de football ont opté pour un changement radical, en choisissant  un terrain synthétique, à l’instar de plusieurs clubs étrangers. Ces trois précurseurs ont notamment avancé, comme justificatif de changement, le coût de revient moins important de ces terrains, qui demandent un entretien bien moins régulier qu’une pelouse naturelle. Mais qu’en est-il sur le point essentiel, les résultats ?


Les trois clubs concernés sont le FC Lorient (ligue 1), l’AS Nancy-Lorraine (ligue 1/ ligue 2) et la Berrichonne de Châteauroux (ligue 2). L’étude que je me propose de vous présenter porte sur les huit dernières saisons, afin de permettre une comparaison entre les résultats de ces équipes, tant à domicile qu’à l’extérieur, avant et après le passage au synthétique. Sachant que le changement a eu lieu en 2010 pour les trois clubs.

 

moustoir.jpg

 

Avant d’entrer dans le vif du sujet - les résultats - il faut savoir que les dirigeants des trois clubs ont avancé d’autres arguments que financiers, au moment de justifier leur choix. Notamment, une qualité de jeu améliorée (surface régulière, rapide, praticable par tous temps) et un nombre de blessures diminué pour les joueurs… Rien ne permet aujourd’hui de dire qu’une équipe comme Lorient, adepte du « beau jeu » cher à Christian Gourcuff, régale plus ses supporters depuis le passage au synthétique… Pour Châteauroux et Nancy, où la philosophie de jeu n’est pas la même (n’est-ce pas Jean Fernandez et Didier Tholot ? pour ne citer qu’eux…), le spectacle n’a hélas pas été transfiguré par le changement de surface…

 

Pour ce qui est des blessures, tant en nombre qu’en gravité, les staffs médicaux des équipes concernées continuent d’annoncer un effet bénéfique du synthétique. L’impression de nombreux observateurs tend à corroborer cela,  mais à ma connaissance aucune donnée fiable n’existe pour confirmer cette impression.

 

Dans tous les cas, que ce soit la qualité de jeu ou la santé des joueurs, rien de concret et objectif à se mettre sous la dent. Il en va différemment des résultats.

 

Comme indiqué plus haut, ont été prises en calcul les saisons allant de 2007/2008 à 2012/2013, en ajoutant également les quelques matches déjà joués de la saison 2013/2014… Soit au final, pour chacune des trois équipes, environ cent vingt matches joués avant changement de surface, et autant de matches joués après changement.  


Le passage au synthétique a eu lieu pour Nancy, Lorient et Châteauroux, à peu près à la même époque, juste avant la saison 2010/2011. C’est donc sur deux période que sont présentés les résultats :

 

-          Période1 : saisons 2007/2008 à 2009/2010

 

-          Période 2 : saisons 2010/2011 à 2013/2014 (en cours)

 

Vous remarquerez que ce ne sont pas simplement les parties jouées à domicile – et donc effectivement disputées sur la nouvelle surface après 2010 – qui sont étudiées. En effet, l’impact du jeu sur synthétique est en grande partie lié à l’accoutumance que vont avoir les joueurs à la surface, et donc on peut penser que ces trois équipes habituées à jouer sur synthétique à domicile sont potentiellement moins à l’aise qu’avant sur terrain naturel, à l’extérieur donc.

 

Statistiques de la période 1 (avant le changement de surface) :

Pour chacune des équipes sont indiqué les pourcentages V/N/D (victoires/matches nuls/défaites), à domicile , à l’extérieur, et en globalité.

 

 

FC Lorient

AS Nancy Lorraine

Berrichonne Châteauroux

Domicile

42% - 39% - 21%

42% - 30% - 28%

37% - 37% - 26%

Extérieur

25% - 35% - 40%

25% - 33% - 42%

19% - 28% - 53%

Global

33% - 36% - 31%

33% - 32% - 34%

28% - 32% - 40%

 

Statistiques pour la période 2 (après le changement de surface) :

 

 

FC Lorient

AS Nancy Lorraine

Berrichonne Châteauroux

Domicile

47% - 34% - 19%

34% - 30% - 36%

45% - 28% - 27%

Extérieur

14% - 25% - 61%

25% - 29% - 46%

13% - 29% - 56%

Global

31% - 29% - 40%

30% - 29% - 41%

29% - 30% - 41%

 

Je vais tâcher d’être concis, au moment d’analyser ces statistiques. Je pointerai simplement les enseignements les plus évidents et les points qui me semblent essentiels, en répondant au passage aux questions qui reviennent le plus souvent sur le sujet :

 

1-      Le synthétique favorise l’équipe à domicile : oui.


Sans conteste, et malgré le fait que ça ne se vérifie pas vraiment à Nancy. Lorient comme Châteauroux sont nettement moins « prenables » qu’avant dans leur fief. Pour Nancy, j’avance deux explications : le niveau de jeu globalement en baisse de l‘équipe sur la période concernée, et le fait que l’effectif n’était pas vraiment bâti  pour jouer sur synthétique.

 

2-      Le fait de rejouer sur gazon naturel devient un désavantage à l’extérieur : oui.


Là encore, c’est plus marquant pour Lorient et Châteauroux (respectivement 14% et 13% de victoires seulement !!!) que pour Nancy. Mais c’est validé pour les trois clubs. A noter que Lorient a pour l’instant perdu tous ses matches à l’extérieur en 2013/2014, et que Châteauroux n’a plus gagné loin de ses bases depuis plus d’un an

 

3-      Globalement, le passage au synthétique a eu un impact sur les résultats de l’équipe : oui.


Nancy et Lorient ont vu leurs résultats baisser, de manière incontestable. Châteauroux, qui partait déjà d’assez bas, a stagné au global, mais on l’a dit, avec un écart domicile-extérieur très marqué (aucune victoire castelroussine à l’extérieur sur toute la saison 2012/2013, c’est rarissime !). D’une façon générale, il semble que le synthétique ait pour l’instant confirmé etaccentué des tendances de résultats à domicile et à l’extérieur de chacune des équipes. En clair, Lorient était fort à domicile sur gazon, il l’est encore plus sur synthétique. A l’inverse, les merlus galèrent encore plus qu’avant à l’extérieur…

 

Voilà, je m’arrête ici. Cette analyse ne se veut pas exhaustive, ni définitive. L’échantillon de matches n’est pas énorme, et bien d’autres facteurs que la nature du terrain ont pu influer sur les résultats des trois clubs pendant huit ans… Mais force est de constater que des tendances se dégagent. Il est d’ailleurs étonnant de constater que les trois clubs ont, à quelques dixièmes près, les mêmes pourcentages globaux de victoire/nul/défaite, depuis le passage au synthétique !

 

Un dernier truc : pour l'odeur de l'herbe fraîchement coupée après une chaude soirée d'août, le synthétique c'est nul...

 

A vos commentaires, si vous souhaitez en discuter, je suis votre homme !

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 08:49

 

Nobel, Edwin, Nanterre, des petits jeunes qui n’en veulent, un gator qui a les crocs, pas mal de choses à dire sur cette cinquième journée de championnat !

 

Costaud

Je ne donnais pas cher des chances de la bande à Donnadieu après l’exploit de la JSF en terres barcelonaises. Contre coup, physique, psychologique, adversaire en grande forme, tout était réuni pour un retour sur terre, dans l’antre du Cholet Basket. Tu parles ! Vingt point d’écart, une maîtrise absolue de la rencontre, beaucoup d’adresse, de rebonds, de défense… Un Sergii Gladyr qui confirme son statut de fort joueur (18 pts, 7 rbds, 4 pds). N’en jetez plus, Nanterre sera fort cette année.

 

Gator

L’ancien coéquipier de Joakim Noah à Florida, Taurean Green, monte nettement en température. Et le CSP Limoges avec. Sur les trois premières journées, le petit meneur, pas spécialement réputé pour son adresse extérieure, était à 0/5 aux tirs primés, et 5,7 d’évaluation moyenne… Pas terrible hein, sauf que depuis deux matches (deux victoires) ça donne 7/9 de loin et 20,0 d’évaluation ! L’alligator a retrouvé l’appétit…

 

De l’espoir

Début remarqués, malgré une nouvelle défaite du BCM Gravelines, pour l’ex-Roannais John Holland. Face à la SIG, l’ailier US, non encore vraiment intégré au collectif nordiste, a assuré : 16 pts, 5 rbds, 4 pds. Hélas pour les hommes du président Beddeleem, les strasbourgeois étaient trop forts, au rebond notamment (40 prises à 23 !)

 

Paradoxe ?

Edwin Jackson n’en finit plus de faire la démonstration de son incroyable talent offensif, et plane sur le classement des scoreurs.  Mais l’ASVEL vient tout juste de remporter son premier match. Hasard ou non, Jackson a réussi 5 passes décisives (en plus de ses 21 pts), et n’a pas été le meilleur marqueur de son équipe (Chris Wright a été énorme 22 pts, 6 rbds, 7 pds)… 5 passes contre Chalon, soit autant que sur les 4 premières journées. Ne tire pas trop la couverture, Edwin.

 

Franche Maçonnerie

Les Sharks d’Antibes n’étaient pas loin d’un véritable exploit à Antarès, face au MSB ! Il s’en est notamment fallu de deux lancers ratés de Luc Arthur Vébobe, par ailleurs irréprochable, dans les ultimes secondes. Des briques qui coûtent cher, mais rien de surprenant : en carrière, sur 7 saisons de pro A, Luca tourne à 49,5 % aux lancers.

 

La jeune garde

Le roannais Damien Inglis (2m, 18 ans) a porté son équipe à bout de bras, pour aller chercher une victoire importante, la seconde jusqu’ici, face à Dijon : 14 pts et 7 rebonds en 22 minutes ! Du côté du STB le Havre, et en attendant Marc Salyers, Fabien Paschal (2m08, 22 ans) fait également parler de lui : 9 pts et 7 rbds dans la victoire face à Nancy, des stats en accord avec son excellent début de saison. A suivre !

 

La tornade Nobel

Face à des Orléanais jusque là bien installés dans leur match à Beaublanc, le CSP Limoges s’est révolté au troisième quart temps, remporté 28 à 13… Cette révolte, les limousin la doivent en grande partie au coup de sang de Nobel Boungou Colo, sans doute hyper motivé à l’idée de jouer contre son club formateur. L’ailier monté sur ressorts termine le match à 21 pts (record LNB), 4 rbds et 5 passes. A noter également dans ce match le gros chantier fait par le président du club des gros shorts, JK Edwards 10 pts, 10 rebonds.

 

nobel-boungou-colo.jpg

 

7-8-6

En points, rebonds et passes décisives, c’est la production du sous-côté David Denave dans la victoire de Pau Lacq Orthez face à Paris-Levallois. L’arrière Béarnais, à la fois créatif et altruiste, n’est pas pour rien dans le bon début de saison de son équipe.

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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 23:30

 

A la veille de la 5ème journée de championnat, retour sur la 4ème, marquée par des performances individuelles attendues, qu’on espérait pas, ou même qu’on n’espérait plus !

 

ajinca-j4.jpg

 

Dragster

4 sur 4 ! Depuis la saison 2008/2009 (finale au bout perdue face à l'ASVEL...), jamais Orléans n’avait réalisé un tel départ… L’année même où le club revoit ses ambitions à la baisse, avec son budget en berne, son coach bientôt parti, et une nouvelle salle dont il permis de se demander si elle sortira de terre un jour… Bref, malgré ça, l’OLB a remporté tous ses matchs, dont deux en overtime, faisant preuve d’une défense de plomb – même Ahmad Nivins (7 pts, 3 rbds) s’y est usé les crocs - et de cojones en titane! Avec ces valeurs-là, la belle ambiance qui semble régner et le retour bientôt de Marco Pellin (il faudra attendre longtemps pour Chris Hill), l’escouade de Philippe Hervé risque de continuer à nous surprendre…

 

Record en carrière

15 pts. 2m10. Des chiffres qui attirent un tant soit peu d’intérêt chez n’importe quel fan de basket français. Et il convenait je crois de le citer, car Nicolas de Jong a battu son record de points en carrière, dans la victoire des Sharks  d’Antibes face à la Chorale de Roanne ! Il le fallait bien pour cette première victoire à l’arraché, obtenue sans l’apport – discutable LNB Pro A - Le Calouetoscope (J1) - de Saer Sené, hélas pour lui out pour la saison…

 

Enfin !

… elle était courte mais bonne, c’est ce qu’à dû se dire coach Jean-Aimé Toupane au buzzer !Pensez-donc, il avait perdu tous ses matchs en LNB depuis la saison 2007/2008 (soit 23 rencontres de suite). A l’époque il coachait un club disparu (Clermont) , Alain Weisz avait une frange (disparue) et Jean-Luc Monschau une cravate jaune et rouge (ah…).

 

Dragster (humain)

Le Paris Levallois Basket a retrouvé son bolide, la pro A aussi ! Il nous avait déçus depuis le début de saison, frustré par une entame difficile en termes d’adresse, on ne retrouvait pas Andrew Albicy… Mais fort heureusement, pour lui et son équipe, le dragster a retrouvé une sacrée carburation pour le voyage à Chalon : 11 pts, 6 rbds, 11 pds et 2 interceptions (4 d’évaluation)…  Enorme, comme l’influence du meneur international sur le standing de son équipe. Paris  n’ira loin cette saison qu’avec lui.

 

Quarante-sept

Record d’indigence offensive de l’année, à égalité, pour Le Mans et Le Havre, face à respectivement Dijon (pas étonnant) et Limoges (plus qu’étonnant)… S’il fallait départager ces champions de la déprime, léger avantage aux joueurs du STB qui ont cumulé un atroce 29,5% aux tirs (contre 34,5% pour les Manceaux), et simplement 18 points en première mi-temps…

 

Sept

0/7 à trois points, dans ce sinistre (pour lui) Dijon-Le Mans… Jusque là impeccable dans l’exercice, le power US Reyshawn Terry en était à 6 tirs réussis sur 7 tentatives, en trois journées.

 

Le frangin

Bandja Sy a battu tous ses records offensifs, dans la défaite de Pau à Orléans. Il a notamment réussi un début de match énorme d’adresse à longue distance, pour permettre aux siens de dominer un temps les locaux (16 pts et 4/7 de loin, au final). Une belle perf pour ce jeune joueur, qui va peut-être devenir bien plus qu’un des frères d’Amara Sy, aux yeux du grand public basket.

 

Le patron

L’an dernier, il était déjà mon MVP. J’étais loin d’être seul dans ce cas, d’ailleurs. Sur cette quatrième journée, Alexis Ajinça a encore été parfaitement injouable pour ses adversaires directs (22 pts, 9 rbds en 25 minutes) et devrait continuer de faire régner sa loi dans les raquettes toute la saison durant. Pour l’heure, Antoine Diot revient tout juste (8 pds, mais 0 points) et la SIG peine à trouver son rythme. Sûr que ça va vite venir.

 

Triple vingt

Dans cette grosse victoire de Cholet à Strasbourg, la triplette Cox-Wilson-Stoglin a réalisé une performance assez rare, depuis le trio infernal Salyers-Spencer-Harper qui sévissait du côté de Roanne voici quelques années : tous trois ont dépassé 20 points marqués, et 20 d’évaluation globale. Coquet.

 

 

 

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22 octobre 2013 2 22 /10 /octobre /2013 22:59

Pas forcément plus exhaustif, ni objectif, que les semaines précédentes, je poursuis mon récit de cette saison de Pro A… Kyle Mac Alarney est toujours là.

 

 

pietrus.jpg

 

Première

Dans la facile victoire du Cholet Basket face au Havre, Jean Manuel Sousa a pu ouvrir son banc dans le dernier quart. Et le tout jeune intérieur Yannis Morin (2m08, né en 93) de fouler le parquet pour la première fois de  la saison, avec  5 minutes de jeu, très bien rentabilisées : 6 pts à ¾, 3 rebonds, pour une jolie évaluation de 8. Encourageant !

 

Le Yak à la rue

A l’image de son début de saison : -1 dévaluation en 30 minutes de jeu… Encore une défaite pour le BCM Gravelines. Les nordistes attendent beaucoup de leur recrue vedette Yakhouba Diawara, mais hormis un peu de scoring (8,7 pts) celui-ci n’apporte pas grand-chose dans les autres secteurs statistiques. Il faudra une toute autre activité pour conserver son statut actuel de titulaire, dans le marasme que traverse actuellement le BCM.

 

Record

Dans le derby de la capitale, et malgré la défaite du Paris Levallois face à Nanterre, le prometteur ailier d’origine congolaise Giovan Oniangue (22 ans) s’est mis en évidence, battant à l’occasion son record offensif en carrière avec 15 points.

 

Le basket est un jeu d’adresse (1)

… et dans ce même derby, la JSF Nanterre a poursuivi l’orgie hebdomadaire dont elle nous gratifie à trois points, depuis plusieurs mois déjà : 13 tirs réussis sur 25 tentés ! Mention spéciale au power Deshaun Thomas (4/4 et 25 points au total)… Quand on met aussi régulièrement dedans que les hommes de coach Donnadieu, rien de grave ne peut arriver.

 

Le basket est un jeu d’adresse (2)

Et forcément, quand on tire à 34%, dont 2/19 à trois points, plus 12/21 aux lancers, les chances de l’emporter sont minimes, même en prenant moins de 70 points. Les Sharks d’Antibes l’ont constaté face à la SIG (50-69), et poursuivent leur inquiétant chemin de croix. En face Alexis Ajinça a facilement dominé (21 pts, 7 rbds, 3 pds en 28 minutes).

 

Le réveil chalonnais

Capots jusque là, les joueurs de l’élan Chalonnais ont eu une magnifique réaction d’orgueil face au Mans, équipe en forme de ce début de saison (89-77). 20 passes décisives, 11/20 à trois points, et cinq éléments à minimum 13 dévaluation. En vedette, l’arrière américain A-J Slaughter (27 pts à 9/13) et l’indispensable Hervé Touré (16 pts, 5 rbds et 21 d’éval)…

 

Shooting range

Alors qu’il ne tentait jusqu’ici que de façon occasionnelle sa chance à trois points, l’intérieur de Dijon André Harris se découvre de réels talents de pistolero en ce début de saison. Il en est à 8/14 en trois matches, remarquable tant en pourcentage de réussite qu’en volume de tirs tentés. Pour rappel, il a fait 7/25 sur l’ensemble des 32 matches disputés en Pro A l’an dernier…

 

Mister Clutch

Je vais créer une section spéciale pour lui ! Kyle Mac Alarney, l’arrière US de l’OLB 45, ce gars à qui vous donneriez la pièce s’il vous lavait le pare brise à un feu rouge, est un prototype unique ! Au-delà de ses statistiques très correctes (encore 20 pts hier, et meilleur scoreur Orléanais du début de saison), il a été absolument décisif dans les trois victoires de l’équipe surprise du début de saison, dont deux en prolongations ! Face à l’ASVEL d’un éblouissant Edwin Jackson (34 pts, record LNB perso), c’est encore lui qui a scellé le sort d’un match qui avait toutes les peines du monde à choisir son camp… Ce type de talent-là n’a pas de prix.

 

13/37

C’est la feuille à trois points d’Orléans, certes en prolongation, à Villeurbanne. Record de Pro A à battre, en volume de tirs pris. Depuis le début de saison, les Joueurs de Philippe Hervé sont des spécialistes : le record de tirs rentrés leur appartient aussi (14/32 face au Havre). Et pour l’instant, couplé à une grosse défense, ça fonctionne…

 

Eclosion

Je me demandais depuis un bail pourquoi Jean-Michel Mipoka n’avait pas encore percé en Pro A… Au-delà de son énorme match du soir, à Pau (17 pts en 17 minutes ! 4/5 de loin) ilest ultra présent dans un début de saison qui aurait très bien pu se solder par 3 victoire Nancéiennes… Reste à confirmer, mais à titre perso, je mets une pièce sur lui pour être une des révélations de la saison !

 

Come back

Flo Piétrus a été actif mais brouillon (7 pts, 10 rbds) pour son retour au bercail béarnais, après une cérémonie de célébration d’avant match qui ne m’a pas spécialement convaincu… Bref, je préfère pour Nancy retenir le talent d’Alain Weisz pour tirer le meilleur d’Austin Nichols (34 pts !), la bonne pioche Hristo Nikolov pour Pau, sans oublier l’incroyable grinta du sous-côté David Denave ! A noter qu’à l’évaluation Pau Lacq Orthez a gagné le match 102 à 95… Super match ce soir sur Canal Sport.

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