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11 janvier 2015 7 11 /01 /janvier /2015 17:37

 

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José ne pouvait pas, Solange avait piscine

Richard n’y croyait plus, tout comme Joséphine

Et même Mustapha qui aurait pu pleurer

Abdel, Simon et Pierre qui auraient dû gueuler

Aujourd’hui dans la rue il n’y avait que Charlie

Que l’on soit noir, blanc, jaune, ou peut-être même gris

Aujourd’hui dans sa vie il fallait mesurer

La place dévorée par la haine ordinaire

Le racisme, la peur, un peu partout la guerre

Que l’on soit noir ou blanc,  de toutes les couleurs

Aujourd’hui c’était bien de montrer nos valeurs

De prouver notre force, la foi insubmersible

Qui anime les foules qui ont compris l’horrible,

Symbole de chaos, quand on tue des artistes

Qui déjà en héros s’en vont garnir les listes

Des innocents multiples abattus en silence

Tandis que la bêtise se pare d’insolence

Non vraiment aujourd’hui, il fallait être là

Qu’on ait prévu un squash, une sieste ou un repas

On n’avait pas le droit  d’être ailleurs qu’en la rue

Le monde entier enfin en était convaincu

Israël, Palestine, Allemagne  et même Gabon

C’était un jour de paix, c’était le jour des bons

Et cette Marseillaise qu’on a chantée si fort

Elle était bien plus belle qu’un monument aux morts

La France est comme un fauve que l’on aurait blessé

Qui riposte et se dresse, sans même être pansée

C’est ainsi que je vois notre espoir, être unis

C’est pour ça que je crois qu’il faut rester Charlie

 

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13 septembre 2014 6 13 /09 /septembre /2014 22:58

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En une semaine,  l’équipe de France de basket nous aura livrés trois matches d’anthologie pure, trois scenarii complètement imprévisibles, trois œuvres rares comme seul le basket peut en offrir. Il ne parait même pas utile de revenir sur les rencontres précédentes, tant la dramatique que nous ont fait endurer les Bleus contre l’Espagne, la Serbie et enfin la Lituanie se suffit à elle-même… De mémoire de supporter, je n’avais jamais assisté à un tel condensé d’émotions sur trois matches couperets, dont certains ont atteint un niveau d’intensité absolument énorme.

 

Au final, malgré la cruelle désillusion de la défaite face à des Serbes formidables, le rendu de cette coupe du Monde pour la France reste largement positif. Le doux reflet du bronze pour finir, bien sûr, cette médaille historique que jamais nous n’avions su aller chercher auparavant. Mais avant, comment ne pas jubiler en repensant à la démonstration collective réalisée face à nos meilleurs ennemis, cette Roja suréquipée (à ne pas confondre avec sur-coachée hein…) qui était une fois de plus certaine de nous piétiner en quarts de finale ? Cette équipe d’Espagne qui, rappelons-le, a parfois perdu exprès des matches de poule pour nous rencontrer sur un match couperet, et ainsi augmenter ses chances d’aller loin dans un tournoi… Alors oui forcément, voir un Thomas Heurtel planter des banderilles à ces gars trop sûrs d’eux, comme à un taureau ivre et furieux, c’était forcément jouissif. ..

 

Entre les deux, donc, la Serbie. La grosse écharde. Le couteau dans la plaie. Cette demi-finale que nous joueurs n’ont pas su appréhender correctement. Cette rencontre bizarre au cours de laquelle les Bleus, largués depuis l’entame (et encore -15 au début du quatrième quart), ont fait preuve d’une fierté et d’un talent  incroyables de revenir dans la course, par la grâce d’une adresse divine et d’un Nicolas Batum surnaturel (35pts, dont 17 dans l’ultime période)… Cette frustrante rencontre dont on est nombreux à penser que jamais on n’aurait du la perdre, si on avait su l’attaquer correctement, avec une intensité équivalente à celle de nos adversaires. Mais comme l’a bien dit Boris Diaw au sortir du parquet, les Serbes ont mérité cette victoire, il ont fait de bout en bout ce qu’il fallait pour aller la chercher.

Nos regrets, on n’a heureusement pas eu vraiment le loisir de les nourrir très longtemps, puisque se profilait le match pour la troisième place et donc la breloque bronzée, simplement 18 heures après le buzzer de la veille. Oui, 18 heures ! Et au passage bravo la FIBA pour cette équité, cette logique implacable dans l’organisation du tournoi.

 

Pour le dessert donc, les Lituaniens. Les pauvres Lituaniens qu’on avait déjà terrassés en finale de l’Euro 2013. Cette fois, sans Tony, mais toujours avec un Batum taille patron (27 points ce soir), ils se sont fait découper sur le tard, après avoir longtemps cru l’emporter, portés par leurs rebonds offensifs, puis par leur adresse. De la cuisine minute, façon Top chef, avec une éprouvante séance de lancers francs à l’étouffée, pour finir sur un score façon années 80. Dans ce final brûlant, Diaw et Heurtel ont été une nouvelle fois primordiaux, de sang froid mais aussi de culot.

 

Et au final, on ne peut qu’être satisfait de cette coupe du monde. Malgré les absents, malgré les blessés de dernière minute, l’équipe de France a fait la démonstration des réserves de talent dont elle dispose, mais aussi et surtout de sa force collective. Le marronnier du refus de la défaite colle de plus en plus à la peau de cette équipe, qui a appris à gagner sous l’ère Collet, et dégage désormais cette force  tranquille qui a si longtemps été l’apanage de nos adversaires. Toujours, même au fond du trou, on sent dans cette escouade le désir et le potentiel pour revenir, et renverser la tendance. Incontestablement, ces valeurs morales sont pour moi la grande réussite de Collet, et aussi peut-être un des fruits des grandes défaites de ces dernières années.Et la breloque en bronze, sans Tony et quelques autres, elle a une saveur particulière, très douce, après l'or européen de l'an dernier... Première médaille française en Coupe du Monde, quand même...

 

Avec un Euro qui se profile à la maison, puis si tout va bien les JO de Rio au complet, on ne peut qu’avoir envie de rêver. De sacre continental, vraiment. Mondial peut-être. Mais surtout de moments comme ceux que l’équipe de France vient de nous faire partager, de ce genre de matches dont on se dit qu’on pourra encore les raconter dans trente ans. Hâte d’y être.

 

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Les douze bronzés au révélateur

 

#4 Thomas Heurtel

Révélation. Pour moi déjà, qui pensait que les lacunes défensives de cet attaquant d’exception seraient rédhibitoires à ce niveau. Et pour beaucoup, qui ne voyaient dans le playmaker de Seville qu’une aimable rustine, derrière les deux autres meneurs. La blessure de Nando et le culot de Thomas ont changé très vite la donne, et Collet a l’imposer dans son cinq, alors même qu’il n’était pas toujours très bon, lors de la préparation, puis des matches de poule. A l’arrivée, le pari est ultra gagnant, Huertel démontrant une classe unique balle en main, mais aussi une paire de cojones à toute épreuve, pour tuer l’Espagne, revenir sur la Serbie, ou doucher la Lituanie. Incroyable éclosion, vraiment. Et malgré ses défauts, qui le font souvent cibler par l’attaque adverse, on ne se passera pas de lui quand Tony sera revenu.

 

#5 Nicolas Batum

Qu’il est crispant parfois Nico, à se planquer sans cesse derrière son tir à trois points, comme s’il n’osait plus utiliser les formidables qualités athlétiques dont les fées l’ont doté ! Qu’il est frustrant de le voir hésiter à driver, ou à prendre la ligne de fond, alors même que c’était son fond de commerce, du temps où son arsenal offensif était moins développé… et puis arrivent les matches couperets, ceux qui comptent. Il éteint l’affreux Rudy Fernandez en quart, affole les statisticiens en demi, et porte son équipe pour le bronze. Trois grandes partitions, toutes jouées sur un air différent. De la défense, de l’attaque, de près, de loin, avec un leadership qui s’affirme. Ne ferait pas tâche dans le cinq majeur du tournoi, finalement... Du très bon Batum. Et le meilleur reste forcément à venir.

 

#6 Antoine Diot

Un bilan mitigé pour le celui qui a l’habitude d’évoluer avec Vincent Collet. Un statut de partant certain pour les prochaines virées qui s’est un peu effrité, au fil du tournoi. Pas si mal, pourtant son tournoi. On les connait les qualités d’Antoine Diot, c’est un meneur très polyvalent, complet, qui sait contrôler le tempo, et gérer les moments chauds. Un bon gestionnaire. Mais là, en Espagne, face à des défenses très dures, il n’a pas toujours su se montrer dangereux, tranchant. La faute à des qualités physiques un peu limites à ce niveau, sans doute, à un peu de fatigue, c’est quasi-certain. En défense, il n’a pas toujours semblé en mesure de tenir correctement ses adversaires directs, n’hésitant pas alors à se sacrifier pour faire quelques uns de ces fautes que l’ont dit « utiles »… Et là, on se dit aussi que Tony Parker est un défenseur sous-estimé.

 

#7 Joffrey Lauvergne

L’autre révélation de l’équipe, même si le top rebondeur de l’année en Euroleague n’est plus à proprement parler un prospect. Meilleur rebondeur et second scoreur de l’équipe, sur un temps de jeu plutôt réduit, ça vous classe le bonhomme. En l’absence préjudiciable d’un scoreur intérieur comme Ajinça, Joffrey a souvent représenté notre solution la plus fiable pour attaquer la peinture adverse. Il sait très bien se montrer pour les passeurs, et a progressé dans son tir. A 22 ans, on n’a pas fini de le voir sous le maillot bleu. En voyant son évolution depuis deux ans, j’aime à penser que Gregor Beugnot est parfois pris de remords à son sujet…

 

#8 Charles Kahudi

Pas facile pour lui, d’arriver sur le tard, pour remplacer un joueur au profil très différent (Nando de Colo, blessé)… Sans doute son passé commun avec le groupe a-t-il pesé dans la balance, au moment de le rappeler, mais j’avoue avoir parfois pesté de voir notre défense prendre l’eau, et Charles rester assis sur le banc, en permanence. N’a pas joué après les poules, où il avait fait preuve d’application et de volonté.

 

#9 Edwin Jackson

S’il faisait 10 cm de plus, ce serait une autre histoire… C’est bête, mais vraiment, à ce niveau c’est à peu près ce qui sépare Edwin d’un statut d’indéboulonnable en Equipe de France. Il a été décisif contre la Serbie en poules… Bon, sa défense souvent décriée n’est toujours pas un point fort, mais il a su faire des efforts. Tout comme pour accepter sans broncher apparemment, cet emploi de bencher spécialisé, qui rentre pour coller deux bombes et revient s’assoir pour longtemps.  Ce rôle de sniper, s’il sait s’y tenir, peut lui donner un avenir en Bleu.

 

#10 Evan Fournier

Une calamité au départ, sans rythme ni lucidité. Evan semblait promis à voir la fin de tournoi depuis son banc. Mais il a insisté, n’a pas lâché l’affaire, et le coach a continué à lui donner de la confiance, lui pardonnant certaines erreurs de jeunesse en début de tournoi. Pour finir, dès la fin des poules, Evan a relevé la tête, étant carrément décisif pour larguer les croates en huitièmes, et toujours utile par la suite, pour sa capacité à transpercer les défenses par ses drives assassins. Pas si mal en défense, quand il veut. A le potentiel pour devenir un très fort joueur.

 

#11 Florent Piétrus

Pas aussi utilisé que par le passé, Collet a semblé parfois vouloir économiser son guerrier utlime, le préserver pour les grandes batailles. Son abattage défensif, sa roublardise, sa façon unique de remettre ses équipiers dans une dynamique positive par sa simple attitude sont connues de tous désormais, et il n’a pas failli à cett réputation. Une claquette cruciale pour revenir sur la Lituanie. Une poutre maitresse du collectif bleu. Indispensable, même à 3,1 pts de moyenne.

 

#12 Rudy Gobert

Le fantasme absolu. 2m16, des bras interminables, une tonicité et une vitesse de déplacement rares pour son gabarit. Rudy a tout pour devenir une arme atomique tant dans le jeu FIBA qu’en NBA. Semble animé d’une vraie volonté de bien faire, et suivi de près par ses aînés, il progresse à vue d’œil. Le must de son tournoi reste le quart contre l’Espagne, où Gobert a totalement dévoré les frères gasol en seconde mi-temps, rien que ça. Son contre magistral sur Pau au quatrième quart, est un de mes highlights du tournoi . Sky is the limit, comme on dit là bas…

 

#13 Boris Diaw

Toujours plus gros, toujours plus fort. C’est comme ça. Même en jouant plus que quiconque depuis trois ans, le physique de Boris s’épaissit, et son armoire à trophées s’alourdit. Pourtant cette coupe de monde ne fut pas toujours simple, à l’image du premier match contre l’Espagne, totalement loupé par le Président. Ciblé par les défenses, il a souvent su trouver la clé pour faire marquer ses coéquipiers (meilleur passeur de l’équipe), même si la création reposait du coup un peu trop sur son talent et sa capacité à fixer. Enorme, sans mauvais jeu de mot, à partir de quarts, il a souvent été brillant en attaque, et toujours acharné en défense, domaine où sa valeur mériterait plus de reconnaissance. Le guide et le cerveau de l’équipe.

 

#14 KimTillie

Un peu comme pour Kahudi, pas évident de venir si tard s’intégrer au groupe, d’autant plus que Kim est plutôt un bizut à ce niveau. N’a joué que des morceaux de match en poule, et plus rien après. On a pu voir qu’il est toujours le même genre de joueur qu’avant, pas très intense en défense, mais doté d’une constance appréciable dans son shoot à mi-distance. Ce ne sera pas facile de faire sa place, si d’autres reviennent…

 

#15 Mickael Gélabale

Il ne change pas. Quelle que soit la compétition, l’adversaire ou l’enjeu, il nous fait toujours le même genre de performance. Utile en défense, réservé en attaque jusqu’à ce que le besoin s’en fasse sentir, polyvalent à l’extrême, capable de crosser un arrière ou de contrer un intérieur, Mike fait toujours du Gélabale. Dommage, il est passé un peu au travers contre la Serbie, juste quand il ne fallait pas. Reste et restera un des hommes de base de Collet à l’avenir.

 

... avec une pensée pour Nando de Colo et Ian Mahinmi.

 

 

 

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25 août 2014 1 25 /08 /août /2014 22:24

 

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Auréolée de son sceptre continental, attendue comme une des places fortes des Mondiaux qui débutent dans moins d’une semaine en Espagne, l’équipe de France semble marcher sur des œufs depuis le début de sa préparation. Un seul être vous manque… 

 

On n’y est pas vraiment. Que ce soit à Rouen, Pau, Antibes ou Strasbourg, l’escouade mise en place par Vincent Collet n’est pas encore parvenue à trouver la bonne carburation. Et avant même de songer au menu qui nous attend en Espagne, on est en droit de s’interroger sur nos forces vives, en l’absence de vous-savez-qui…

Six victoires pour trois revers, un bilan comptable anodin, et pour tout dire assez prévisible. Dans ce résultat brut, les premiers matchs n’ont pas grande valeur, si l’on tient compte des écarts de condition physique constatés au sein des différents effectifs, de la non-utilisation d’un de nos joueurs majeurs pour des problèmes d’assurance (Diaw), et de l’aspect éliminatoire que revêtaient ces rencontres pour certains joueurs… Bref, les trois ou quatre premières rencontres ont été biaisées par d’autres enjeux que celui de la simple préparation collective. S’il est de bon ton d’en avoir gagné l’essentiel, il serait dangereux d’en tirer des conclusions.

Plus intéressante, en théorie, la phase qui débute à l’Azur Arena d’Antibes pour se terminer hier au Rhénus strasbourgeois. Là, on a vu le roster définitif des bleus à l’ouvrage – exception faite du malheureux Nando de Colo, j’y reviendrai – dans un contexte où les écarts de forme physique commencent à se gommer, et où les ajustements collectifs prennent tout leur sens…

A ce stade , il faut bien le dire, je me demande encore quel était le sens caché de la confrontation avec les Philippines. Cette nation n’a pas vraiment de valeur sportive, la présence du NBAer Andray Blatche ne parvenant qu’à condamner le jeu collectif embryonnaire de l’équipe… A moins que le staff Français ait estimé que nous avions une chance de les rencontrer après la phase de poules, je ne vois pas bien quelle utilité a pu revêtir ce match. D’ailleurs, il m’a semblé que les joueurs n’étaient pas des plus motivés pour cet affrontement, qui est à mon sens la plus faible partition des Bleus de toute la préparation. Manque d’implication athlétique, manque d’application, de concentration, vraiment ce match sentait le vieux bac à légumes, rien à en tirer d’acceptable.

 

Viennent donc ensuite une double confrontation contre l’Australie, une face à l’Ukraine de Mike Fratello, et enfin une opposition à la Finlande. Du significatif. Trois équipes qui, à défaut de faire partie du Gotha mondial, ne sont pas non plus à la portée du premier Philippin venu…

Deux défaites, deux victoires, c’est anecdotique, mais l’équipe de France a globalement souffert lors de ces quatre rencontres, à l’exception notable du tout dernier, très réussi contre l’Australie (73 à 50). Malgré un nombre raisonnable de points encaissés, la défense ne m’a pas laissé une bonne impression la plupart du temps. En premier lieu, le premier rideau de notre défense a été trop permissif sur les drives, la défense sur les pick & rolls manquant également d’automatismes, de vitesse de décision. Malgré la mutation offensive réussie ces dernières années par notre équipe nationale, nous n’irons pas bien loin sans une forte capacité à bloquer l’adversaire... De même en attaque, le déficit est criant par rapport à l’équipe de 2013. L’absence de Parker et même d’Ajinça laisse pour l’instant un grand vide. Dans ce contexte, la blessure à la main de Nando de Colo nous prive d’un de nos créateurs les plus fiables. Le type même de joueur qui permet de survivre offensivement dans un match à l’étouffée, comme on en vit régulièrement après les poules.

 

Ligne par ligne, une rapide revue d’effectif s’impose. A quelques jours simplement du jour J, Vincent Collet ne fera plus de miracles. Tout au plus pourra-t-il influer sur le mental de ses joueurs, et sur la hiérarchie qui se dessine au sein de son groupe. Sans surprise, aujourd’hui le collectif Français ressemble à un hydre à deux têtes.

 

Meneurs:

Evidemment l’absence de celui qui est peut-être le meilleur meneur de jeu actuel est impossible à compenser correctement. Diot est clairement le numéro un du poste, et sa stabilité émotive plaide en sa faveur. Il défend de plus très correctement, je n’en dirai pas autant de Thomas Heurtel, catastrophique en homme à homme, tout comme dans les rotations défensives. Sa grinta, ses cannes de feu et ses qualités de créateur - indéniables - sont censées compenser ce défaut récurrent de son jeu. Je suis loin d’être convaincu pour l’instant. Je me dis même qu’Andrew Albicy doit avoir des fourmis dans les jambes en voyant les matches. Enfin, en l’absence préjudiciable de Nando de Colo, Evan Fournier a eu droit à quelques séquences au poste un, qui ne m’ont pas laissé un grand souvenir.

 

Arrières/Ailiers :

Nico Batum semble être dans une forme mondiale, c’est l'enseignement majeur de la préparation. Régulier au shoot, incisif, efficace au rebond, voire par séquences à la passe, il endosse pour l’instant très bien son costume d’homme à tout faire du collectif Français. Surtout, il ne se repose pas uniquement sur des tirs lointains pour vivre en attaque, et à ce niveau on voit un réel progrès depuis l’Eurobasket 2013. A ses côtés, Mike Gélabale reste l’inamovible lieutenant. Toujours discret dans la performance, toujours précieux bien qu’effacé. Des deux côtés du terrain il est indispensable, tant on le sait capable de hisser son niveau au plus haut…

Derrière c’est plus compliqué : Edwin Jackson a besoin de bouffer la balle, de dominer, et manque encore de vécu dans ce groupe pour revendiquer un tel statut en bleu. Evan Fournier semble pêcher par manque de maturité par moments, même si son potentiel offensif laisse rêveur. Enfin, Charles Kahudi est plutôt convaincant, pour un repêché de dernière minute, et offre de bonnes minutes, même quand Kopponen lui shoote sur le nez…

 

Intérieurs :

Boris Diaw tient la clé, mais aussi la porte, le pont levis et les murs du château Français. Avec son retour, et sa montée en puissance athlétique, notre collectif s’est transformé. Le capitaine Bleu prend de plus en plus de place dans le collectif, et quasiment chaque ballon d’attaque passe dans ses mains. Il pèse lourd, sans vilaine arrière pensée. Même aux temps-morts, on sent bien le poids du Président, lorsqu’il prend la parole. C’est vraiment le boss de l’équipe, celui qui assume et dans les yeux duquel chacun cherchera l’espoir quand tout ira mal… Le problème, c’est qu’avec Boris en 4, voire au pivot, on se fait régulièrement bouffer au rebond. La solution n’est pas idéale. Lui associer Florent Piétrus, ce chacal des raquettes, a souvent représenté la meilleure alternative. Mais sur les matchs amicaux, Flo n’a pas eu son rayonnement habituel. Le guerrier se réveillera, sans doute, quand tout se jouera.

Au pivot enfin, Joffrey Lauvergne a pris sa place. En l’absence d’Alexis Ajinça, Joffrey représente notre meilleur atout offensif au poste bas, ce qui est  la fois encourageant (pour lui) et inquiétant (pour nous)... Derrière, Rudy Gobert fait des débuts remarquables. Il est loin d’être un produit fini en attaque, mais pèse déjà dans la peinture, défensivement, tout en distillant quelques passes qui laissent deviner une bonne vision du jeu. Mais on en pourra pas lui demander trop de minutes dans les joutes les plus tendues du Mondial... C’est là qu’en principe Ian Mahinmi intervient. Et c’est que je me dis que la NBA est parfois destructrice pour le développement d’un joueur. A l’instar de Ronny Turiaf en son temps, Mahinmi s’est transformé en un role player défensif qui semble totalement incapable d’assumer plus de responsabilités que celles qu’il a aux Pacers. Emprunté en attaque, pour être gentil, il ne pèse pas non plus vraiment en défense. S’il ne se remet pas dans le coup dès les premiers matchs, on risque de ne pas beaucoup le voir sur le parquet en Espagne.

 

Au final, pas facile de se faire une idée de la valeur de notre équipe, en l’absence de Tony… J’ai tendance à penser que Diaw et Batum ont les moyens de nous porter loin, mais que notre traction arrière va manquer de coffre pour passer le cut lors de l’emballage final. Ne pas oublier que cette compétition n’a aucun caractère qualificatif, pour une fois, et qu’elle va servir à Vincent Collet pour bâtir l’équipe de demain… Une demi-finale serait une très grande performance, dans ce contexte.

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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 21:06

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Epilogue orgiaque pour cette saison régulière totalement indécise, que les grincheux trouveront trop homogène, et que d’autres auront pris un immense plaisir à suivre, du fait justement de cette indécision.


Le strapontin

Le suspense était réel, quoique quelque peu faussé… Roanne ne jouait plus grand-chose – et Damien Inglis ne jouait plus du tout – comme s’en est bien souvenu Victor Samnick (5pts à 2/7, 1 d’évaluation en 20’)… Au final le risque de voir Villeurbanne rattrapée par Nanterre ou Orléans était minime. Le coup de Trafalgar n’a pas eu lieu.

 

Gargantuesque

Dans ce fameux match à Vacheresse, ou les Chorale n’aura résisté qu’un quart temps (Pape Philippe Amagou à 18pts, 5pds), on n’aura vu que lui. Les efforts collectifs, il les fait le plus souvent, mais les honneurs individuels, il en raffole : Edwin Jackson devait marquer onze points de plus que AJ Slaughter pour finir top scoreur de Pro A, une première depuis la Préhistoire et Antoine Rigaudeau. Il a tout fait pour que ça arrive : 44 points à 15/20 (6/10 de loin) et 8/9 aux lancers, en plus de ses sept rebonds. 47 d’évaluation, n’en jetez plus. Double record de la saison évidemment. Il surpasse même Hervé Dubuisson, le shooteur fou, qui en avait mis 42 en 1988. Orgiaque.

 

145 d’évaluation

C’est toujours un exploit de marquer 44 points dans un match de basket pro, et 90% des joueurs du championnat n’en sont sans doute pas capables. Mais il faut quand même relativiser la résistance Roannaise… 145 d’évaluation pour l’ASVEL, c’est le record de la saison. Les rhodaniens ont gagné le rebond 42 à 22, et shooté à 62%. Roanne a intercepté 5 balles seulement, contré un seul tir. Dans ce match bizarre, Amara Sy (15pts, 12rbds, 23 d’éval) et Marko Keselj (21pts à 8/10, 26 d’éval) se sont bien amusés également.

 

Au revoir et merci

Philippe Hervé part d’Orléans sans les Playoffs que son équipe aurait mérité, mais la tête haute et avec une belle victoire sur le leader Manceau. Belle perf encore du prometteur Abdoulaye Loum (14pts, 4rbds) pour l’OLB.

 

Un match de D-League au Havre

106 à 97 (135 à 115 à l’évaluation), en quarante minutes c’est plutôt coquet. Le match Le Havre-Cholet comptait pour du beurre, du coup les deux équipes ont lâché les chevaux en attaque. Les grosses performances foisonnent : Cedrick Banks 18pts, 7rbds, 10pds (29 d’éval) – John Cox 36pts à 14/23 (33 d’éval) – Graham Brown 14pts, 11rbds, 6pds (28 d’éval) – Nick Minnerath 30pts à 12/16 (32 d’éval) ! Les deux équipes ont cumulé 54 passes décisives pour seulement 15 turnovers, on ne dira rien des défenses, évidemment.

 

Andersen facile

Pour assurer la première place à la SIG, David Andersen a fait le boulot : 25 points à 9/10 en 25 minutes, 30 d’évaluation face au BCM Gravelines. Si Bootsy Thornton (11pts) n’est pas trop salement blessé, Strasbourg a les moyens d’aller au bout, sans doute plus que d’autres.

 

French touch

Pour la dernière victoire Paloise de la saison, contre Dijon, Jean Frédéric Morency et David Denave ont été superbes, avec respectivement 25 (20pts, 4/4 à trois points, 5rbds) et 20 d’évaluation (14pts, 4rbds, 5pds).

 

Limoges mate Paris

Ecrasante domination du CSP au rebond (46 à 31), et aucun joueur de Paris-Levalois à plus de neuf points, ce qui est une première cette saison. Beaublanc, qui était prêt à vibrer, n’a même pas frissonné.

 

Roue libre

Nanterre a collé 32 points d’écart à l’ombre de l’Elan Chalon. Nancy 27 à Antibes. Et c’est à peu près tout.

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23 avril 2014 3 23 /04 /avril /2014 18:22

 

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Le match qu’il fallait voir

Un duel magnifique pour les playoffs, ponctué d’une prolongation, arrachée sur un dunk énorme au buzzer du magnifique David Noel, et finalement emporté de haute lutte 106 à 101 (record de la saison) par l’Elan Chalon ! Franchement, il fallait le voir ce match là, il y a avait tout : intensité, adresse, suspense, rebondissements… Bien que mon cœur penche du côté Orléanais, je me suis régalé de voir un tel spectacle dans notre championnat.

 

Le cinq de Chalon

Jean-Denys Choulet s’appuie fort sur son cinq majeur, qui cumule 82% de l’évaluation globale de l’équipe ! Mentions spéciales à Capela (14pts, 14rbds), Steed Tchicamboud (21pts, 7rbds), au discret Kris Joseph (23pts), et AJ Slaughter (20pts, 7pds)… En face, autre extrême de la gestion d’équipe, le cinq de Philippe Hervé n’assure « que » 63% de l’évaluation totale. Superbe match de David Noel (16 d’éval) et du minot Abdoulaye Loum (14pts).

 

L’ASVEL récite son basket

Sacrée démonstration offensive de Villeurbanne contre le Havre. Le Rhodaniens ont réalisé ce qui doit être un record cette saison, avec 26 passes décisives pour simplement 6 petites balles perdues ! Au sein de cette brillante escouade, le boss Amara Sy a été royal : 21pts (10/13), 7rbds, 5pds et 2 contres, pour 32 d’évaluation (son record perso de l’année).

 

Thomas Abercrombie, ça ne vous dit rien ?

Il s’intègre plutôt très bien dans le collectif de l’ASVEL, le Néo Zélandais (13 d’éval en 17 minutes ce week-end), mais il faut dire que c’est un très bon joueur. Le fans de l’équipe de France se souviennent peut-être, douloureusement, de son tir à trois points insensé au buzzer, réalisé au nez et à la barbe de Nico Batum en 2010 aux Mondiaux Turcs, qui envoyait les bleus dans la gueule des « douze géants » en quarts…

 

Pau de chagrin

Pau Lacq Orthez ne verra pas les Playoffs. Malgré une saison remarquable, malgré un Ahmad Nivins des grands soirs (26 d’éval, avec 15pts et  12rbds), Le Mans a ramené les béarnais à la raison. Les Manceaux ont notamment pu s’appuyer sur Dashaun Wood, qui sera à n’ne pas douter brûlant pour les matches couperet qui viennent (23pts), et aussi un Dounia Issa qui a contesté à lui seul la domination paloise au rebond (8 prises en 12 minutes !).

 

Nobel se tape le record

Limoges a enterré les derniers espoirs de maintien Antibois, au pris d’un troisième quart temps totalement imbibé de la ferveur de Beaublanc. A cette occasion le héros du soir est une fois de plus Nobel Boungou Colo, souvent brûlant à domicile, mais qui a cette fois poussé le bouchon vraiment loin : 36pts à 11/14, 42 d’évaluation, record de Pro A cette saison !

 

Diot abat la Chorale

Encore en balance pour le maintien, Roanne a réussi un match formidable au Rhénus de Strasbourg, menant même d’un point à deux secondes du terme. Mais ça c’était avant. Avant que l’homme en forme du moment, Antoine Diot (12pts, 6rbds, 7passes) ne les crucifie d’un ultime panier en pénétration.

 

Nanterre y croit

Important succès des verts, qui croient plus que jamais accrocher le dernier wagon, et défendre le titre acquis l’an dernier à la surprise générale. Autour d’un super Johan Passave Ducteil, en grande forme actuellement (11pts, 4rbds, 4pds), la défense Nanterrienne a fait craquer Dijon, provoquant 20 pertes de balles, avec un record d’équipe aux interceptions (13, le record global de Pro A étant 17, par Le Mans). En se projetant un peu, on peut se dire que dernier match de la saison, face à Chalon, va peser lourd…

 

Château Piétrus

Pas un joueur de statistiques, Florent Piétrus réalise pourtant une très bonne saison avec Nancy, pour son retour en France. Dans la très belle victoire contre Paris Levallois, et en l’absence de son compère Randal Falker,  il a forcé sa nature et a cumulé un superbe 24 d’évaluation (17pts, 8rbds, 9/10 aux lancers, 10 fautes provoquées). Les Couguars sont certainement une des équipes les plus impressionnantes de cette fin de saison.

 

 

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 10:41

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Qui va parvenir à s'extraire de la fournaise de ces dernières journées, décisives pour l'attribution des spots en Play-offs? Encore onze escouades peuvent y rêver, seulement huit y seront! Les deux derniers strapontins se joueront sûrement entre Orléans, Chalon, ASVEL, Pau et Nanterre.

L’oublié du scrutin

Il sera peut-être élu meilleur défenseur du championnat, mais certainement pas MVP. Pourtant, avec ses armes, et dans le contexte d’une équipe de Dijon qui surprend son monde cette saison, Tony Dobbins mériterait sans doute plus d’attention sur ses performances. Loin du défenseur pot de colle un peu limité en attaque qu’il était à ses débuts dans notre championnat, le bouillant ailier Dijonnais est aujourd’hui devenu une menace offensive réelle, capable de créer son shoot, et d’artiller de loin avec une certaine régularité. Dans l’importante victoire sur le CSP Limoges lundi soir, avec ses 18pts, 10rbds et 26 d’évaluation, il a été un problème insoluble pour les gars de Jean Marc Dupraz, et pas simplement en défense…

Cedrick Banks aime le Mans

Pas forcément flamboyant cette saison en attaque, l’arrière de Saint Thomas est sérieusement monté en température, au meilleur des moments, qui plus est face à une des meilleures défenses de Pro A… Avec 25 points (6/9 à trois points), le feu follet n’a trouvé aucun défenseur capable de le gêner, pour au final faire exploser les sarthois dans le dernier quart (16-5 pour le STB), et quasi assurer le maintien Havrais… Un peu comme à l’aller, où il avait cumulé 20pts, 5rbds et 9pds, dans une victoire Havraise, déjà.

Nanterre reste en vie

Quasi sortie de la course aux Play-offs, la JSF Nanterre continue de croire au miracle. Il fallait commencer par battre Roanne dans sa salle. Voilà qui est fait – et scelle presque le sort de Roanne cette saison – avec une grande perf de Johan Passave Ducteil au pivot (19pts à 9/12 et 6 rebonds).

Caramba encore raté !

Antibes a un pied et quatre orteils en Pro B, suite à la rageante défaite à domicile face à Pau. Comme souvent ces derniers temps, les Sharks ont laissé échapper leur proie. Sur dix matches joués en moins de six points cette année, ils n’en ont remporté que trois. Les Palois eux, rêvent encore d’accrocher un strapontin pour les Play-offs.

La densité de la SIG

Orléans a explosé à Strasbourg ce week-end, et les futurs adversaires de la SIG peuvent sérieusement commencer à se faire du mouron… Entre les présumés leaders, que Vincent Collet a économisés, et les remplaçants habituels, qui montent en régime (30pts et une belle réussite pour la paire Jeremy Leloup / Paul Lacombe), les neuf joueurs utilisés dans la rotation s’établissent entre 8 et 17 à l’évaluation, ce qui est proprement colossal. 25 passes décisives pour seulement 10 balles perdues, c’est fort aussi

Balou, c'est ballot

Ou comment les arbitres peuvent décider du sort d'un match. Dans un match jusque là dominé par une superbe équipe de Nancy, Chalon avait inversé le momentum, et pointait à six petits oints au cœur du dernier QT... Là, Jordan Aboudou, malheureux toute la soirée, a planté un dunk phénoménal en pénétration, avec faute bonus, mais aussi hélas pour lui avec faute anti sportive, pour avoir trop manifesté sa rage après l'action. Un peu de psychologie n'aurait pas nui, je crois.

Presque Triple

13 points, 14 rebonds et 8 passes! C'est Randal Falker qui a frôlé le premier triple double de l'année, cette semaine. Il a bien-entendu été crucial pour Nancy, mais Nick Pope (17pts), Paul Harris (19pts) ou le guerrier Flo Piétrus (15 d'évaluation) l'ont également été.

L'autre Banks

Il a été un chouia sur vendu, non, Marcus Banks? Un Curriculum Vitae NBA long comme le bras de Paul Harris, ça ne fait pas tout, aujourd'hui dans le championnat Français. Même remis à flot physiquement, et même s'il défend plutôt dur, l'ancien 13ème choix de draft 2003 (quand même!) ne vaut que 5,7pts (34%) et 2,5pds depuis son arrivée à Nancy.

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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 21:17

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La bouteille à l’encre!

Les playoffs qui viennent s’annoncent d’une indécision inédite ! Pensez-donc, qu’entre le premier actuel (Strasbourg 17v-9d) et le neuvième du classement (Chalon 15v-11d), les places peuvent encore potentiellement s’inverser, d’ici à quatre journées, et la fin de la saison régulière ! Du jamais vu en ProA, même si depuis cette 26ème journée, deux clubs semblent avoir perdu leurs espoirs de Post season (Pau et le champion sortant, Nanterre)…

 

Diot MVP ?

Ça semblait vraiment grotesque cet hiver, mais depuis quelques semaines, ce genre de pronostic prend sacrément du corps. La SIG est devenue un des épouvantails de la fin de saison, par la grâce notamment de son meneur international, auteur d’une évaluation record à 33, dans la magistrale victoire de la SIG à Nanterre : 21pts (5/7 à trois), 5rbds, 3int, 12 passes !

 

Ou alors Nobel, ou Adrien ?

Négliger la saison énorme de Nobel Boungou Colo et d’Adrien Moerman avec le CSP Limoges, serait une erreur abyssale, quand on parle du meilleur joueur de la saison… Dans la rude victoire contre Gravelines, les deux frenchies ont compilé 47 d’évaluation (25pts, 9rbds pour Nobel et 14pts, 12rbds pour Adrien).

 

Et Clint, avant le grand saut ?

Bon… C’était a grosse cote du début de saison, mais force est de constater que Clint Capela pourrait faire un MVP potentiel, tant il éclabousse le championnat d’un talent qui n’est simplement athlétique. Meilleur espoir, la messe est déjà dite. Même en souffrance dans la déroute inattendue de l’Elan au Havre, face au duo Graham Brown (12pts, 6rbds et un bon quintal de barbaque) / Bangaly Fofana (17 d’éval en 16 minutes), il fait quand même 7pts/11rbds.

 

Les lancers de la SIG

Strasbourg est de loin la meilleure équipe de Pro A aux lancers francs (81%), et cela s’est encore avéré un facteur déterminant de l’importante victoire décrochée à la Halle Carpentier de Nanterre : 17/18 en cumul, soit 94%... Avec les playoffs approchants, ce genre de critère on ne peut plus clutch entre en ligne de compte encore plus fortement qu’en saison régulière. La SIG ne sera pas bonne à prendre !

 

Le Mans renversant

Largement dominés les deux tiers du match, à Nancy, les hommes de JD Jackson (dont le successeur potentiel vient de changer quatre fois de nom en quinze jours) ont réussi un parfait come back, sous la houlette d’un DaShaun Wood que j’attendais personnellement plus souvent à ce niveau là (21pts, et une ribambelle d’actions décisives sur la fin). Les Manceaux ont shooté à 18/20 au lancers, il n’y a pas de secret, dans ce genre de match au couteau. Le grand match de Florent Pietrus (7pts, 12rbds, 5 passes) n’aura pas suffi pour le SLUC.

 

Orléans s’accroche

Toujours placés dans les huit, les gars de Philippe Hervé ne sont pas loin de sortir du bon wagon pour les playoffs… La victoire face à la JDA Dijon, alors leader, n’en a que plus de saveur. Terence Dials, qui semble plus fit que jamais à l’approche du grand huit, a été royal (22pts à 9/11), gavé de ballons qu’il a été.

 

Le concours continue

L’un comme l’autre ont été plutôt bons dans la victoire Orléanaise, mais comment ne pas souligner que le concours d’indigence aux lancers francs se poursuit entre Abdoulaye Loum (13/36 soit 36% sur la saison) et Fernando Raposo (22/52, soit 42%)… l’OLB était à 13 sur 26 contre Dijon, heureusement sans conséquence. Pour cette fois.

 

Le Parrain de retour

Mamoutou Diarra a signé à l’OLB, comme pigiste médical de Maël Lebrun. Un plaisir pour les fans, et un vrai gros renfort pour Orléans à l’approche de la dernière ligne droite. Il a déjà pesé (7 rbds en 20 minutes) face à Dijon.

 

Les Sharks et la Chorale en eaux troubles

Battus en prolongations à Villeurbanne (tiens, Amara Sy, comme MVP, ce serait bien aussi...), les Antibois ont peut être laissé filer leur chance, tout comme Roanne, battu également en overtime à Pau (avec 33 pts de DJ Strawberry !). La victoire surprise du havre sur Chalon condamne presque déjà ces deux clubs. A moins d’un miracle, surtout pour Antibes.

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 11:00

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Triple sept

DJ Strawberry a pris la bonne habitude de largement noircir les feuilles de stats ces derniers temps… Encore 7-7-7 ce week end, dans la défaiteà Nanterre. Sauf que cette perf n’en est pas vraiment une. 7 points, 7 rebonds, et 7 balles perdues. Et puis 2/10 aux tirs, 1 d’évaluation. Un peu aux fraises, DJ,  finalement.

 

Where is Brian ?

Un brin cyclothymiques, les Sharks d’Antibes se sont fait désosser, ou plutôt désarêter, par Cholet à l’Espace Piscine… Et justement, Matt Bryan Amaning, grand artisan des récentes victoires Antiboises, avait piscine : zéro points (0/6 aux tirs) et -6 d’évaluation en 17 minutes ! et -28 contre son équipe, sur ce faible temps de jeu… En face, la défense de Rudy Jomby (7 pts, 10 rbds et 7 passes, pas mal !) explique un peu cette sombre soirée, mais pas totalement.

 

43 à 26, et 23 à 10

Rebonds et passes décisives. Ces deux statistiques expriment bien la domination choletaise à Antibes. Impossible de ne pas gagner un match avec une telle marge dans ces deux secteurs clés.

 

Diot au zénith

Depuis quelques semaines, Antoine Diot est redevenu lui-même. Et la SIG fait de nouveau peur, comme par hasard. Encore 22 pts et 10 passes dans l’important succès sur Nancy (avec le pt average en prime). Sur les trois dernières journées (3 succès de la SIG), Antoine parade à 20 pts et 8 passes de moyenne.

 

Les mains en or de Duport

J’en ai déjà parlé ici, et je ne suis pas le seul à avoir remarqué l’éclosion de Romain Duport, sur qui bon nombre de recruteurs avaient fait une croix pour le haut niveau, avant que Vincent Collet ne se penche sur le cas de ce drôle de joueur de 2m17 qui shoote comme un extérieur. Ok, en défense, il ne sera jamais Dounia Issa, et ne peut pas tenir un gars comme Clint Capela en vitesse pure. Ok, il contre trop peu pour sa taille, n’est pas assez efficace sur les aides défensives… Mais de l’autre côté du terrain, quel talent ! Encore 16 pts (8/9 aux tirs) et 22 d’évaluation contre Nancy. Bon passeur, ce qui ne gâche rien, il est à 21/24 aux tirs depuis trois matches, avec un gros volume à mi-distance.

 

Rentable

Dans la grosse victoire de Chalon sur Limoges, Clint Capela a sorti son match habituel (29 d’évaluation en 25 minutes), c’en deviendrait presque lassant ! Son compère dans la raquette, non content d’avoir la barbe la plus impressionnante du championnat, s’avère également d’une rentabilité exceptionnelle. En plus d’une belle défense, Jon Brockman a assuré 11 pts (5/5) et 8 rebonds en 19 minutes.

 

Les mains en or de Petro

On pourrait presque lui faire les mêmes reproches et compliments qu’à Romain Duport. Depuis qu’il est arrivé en Limousin, Johan Petro brille de mille feux en attaque, même si l’équipe vit une période difficile, et peine à trouver des vertus collectives. A Chalon, il a encore fait le métier avec 18 pts à 8/10 (dont 2/2 à trois points !).

 

Dites 32

32 points et 32 d'évaluation. Avec 11 sur 15 aux shoots... Mykal Riley n'a pas fait dans la dentelle, pour une belle victoire de Dijon sur le Havre.

 

La revanche de Roanne

A Orléans, voici quelques mois, Roanne avait laissé échapper un succès qui lui tendait les bras, dans les derniers instants. Pour le retour à Vacheresse, ils ont su mater l’OLB45, et se relancer dans la course au maintien. A la base du succès, une défense de morts de faim (23 pts pour Orléans en seconde mi-temps), et un JaMychal Green aussi fort qu’à l’aller : 16pts, 12rbds et 3 contres.

 

Hill, c’est Douloureux

Chris Hill, l’arrière US d’Orléans, revient en pointillés de sa longue blessure. Et pour l’instant c’est très douloureux, surtout quand on connait le talent et le potentiel du bonhomme. Il en est à 1/10 aux tirs… Au moment où l’équipe du Loiret pioche à l’approche des Playoffs, Hill détient à mon avis une bonne partie de l’avenir de son équipe dans ses mains.

 

Clutch !

Deuxième buzzer beater pour Elton Brown, en trois journées. Après celui réussi contre le Mans, ce spécialiste du jeu en poste bas a remis le couvert à Gravelines. Sur les quatre derniers matches, il est intenable en attaque : 17,5 pts de moyenne, avec 29/38 aux tirs (76% !)…

 

12pts, 7rbds et 10pds

Pas si loin du premier triple double de la saison, Blake Schilb, dans le Nord. Pas mal de joueurs ont approché ce Graal statistique ces derniers temps… Le dernier à avoir réussi, c’est Ricardo Greer, en octobre 2013 (16-10-11).

 

Le Mans sera là

Pour les Playoffs, si je devais miser une pièce aujourd’hui, je la mettrais sur les hommes de JD Jackson… La défense et la force collective qui se dégage de ce groupe sont impressionnantes. Le banc est trèèèès long. Les solutions en attaque semble infinies, c’est ainsi Vaughn Duggins qui a brillé contre l’ASVEL (23 pts, 5/6 de loin !)… Et puis tenir Villeurbannne à 63pts et 40% aux tirs n’est pas donné à tout le monde. Le Mans me semble être une des « grosses » équipes qui a le plus progressé au fil de la saison, avec Chalon et Paris.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 20:44

Cette semaine, il est collector le Calouetoscope, j'ai carrément exhumé Delaney Rudd et Derrick Lewis! Y a même une référence aux Beatles, c'est dire...


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Un bon axe 1 – 5, ça donne de l’Elan

Tous les responsables de club l’ont en tête – du moins je l’espère – au moment de faire leur recrutement… L’axe 1-5 (soit meneur-pivot) est crucial à l’équilibre d’une équipe de basket. A l’Elan Chalon, depuis l’explosion d’un certain Clint Capela, l’alchimie est effectivement plus facile à trouver qu’en début de saison, quand le petit Suisse passait les trois quarts des rencontres sur le banc… Dans la très belle victoire face à Villeurbanne, le meneur AJ Slaughter (25 pts à 7/12, et un certain nombre de shoots ultra clutch) et le pivot Clint Capela (19pts, 10rbds, 29 d’évaluation) ont une fois de plus vérifié l’importance de l’axe 1 – 5…

 

Tweety met de l’ huile

Depuis l’arrivée de Tweety Carter à l’ASVEL, et malgré la courte défaite à Chalon, les verts sont devenus vraiment durs à battre. Le partage de la mène entre Carter et Chris Wright fonctionne à plein en défense, en lucidité à la mène, et en complémentarité. A Chalon, les deux meneurs US ont assuré 20 points (à 88% aux tirs !) et sept passes décisives, sur une quarantaine de minutes jouées. A eux deux, ils ressemblent à Delaney Rudd !

 

15 balles volées

Avec un énorme André Harris (28 pts), Dijon est facilement venu à bout de Cholet. Lors de cette rencontre, les Bourguignons, féroces défenseurs, ont chapardé la bagatelle de quinze ballons, leur record de l a saison… Mais simplement la seconde marque de l’année en Pro A, le Mans (autre bastion défensif reconnu) ayant réalisé une pointe à 17.

 

Strawberry steals forever

On reste dans les balles volées, avec l’arrière Palois DJ Strawberry, grand artisan de l’importante victoire béarnaise sur Orléans : 19pts, 8rbds et 8 interceptions ! Cela faisait longtemps qu’on n’avait pas vu autant de steals dans un match de Pro A. Mais Derrick Lewis (12 interceptions, un soir de 1990 et de quadruple double) peut dormir tranquille…

 

Orléans ne shoote plus ?

4/13 à trois points. Incroyable, les hommes de Philippe Hervé ont totalement fait l’impasse sur le tir de loin  lors de la rencontre à Pau. Forcément une consigne, quand on sait que l’OLB45 est l’équipe qui dépend le plus du tir extérieur dans ce championnat. La tactique n’a pas fonctionné, et Orléans pourrait bien voir les playoffs lui échapper, après trois revers de rang.

 

Limoges ne lâche plus rien

Sur les ailes du trio Nobel Boungou Colo – Alex Acker – Adrien Moerman (70 d’évaluation à trois !), déjà évoqué pour les mêmes raisons la semaine dernière, les CSP Limoges s’est imposé sans vraiment trembler à la halle Carpentier, face à une équipe de Nanterre qui digère encore les efforts passés sur le front de l’Europe… Leaders et fiers de l’être, les Limougeauds commencent à sérieusement se poser en candidats à bien plus qu’une belle place en Play-offs…

 

Avec le vrai Antoine Diot, c’est plus facile…

Strasbourg a atomisé le Havre (96-70), ren de surprenant quand on sait le différentiel budgetaire des deux clubs… mais aussi et surtout, on dirait bien que Vincent Collet a retrouvé Antoine Diot. Le meneur international, trop souvent décevant cette saison, a été royal : 21pts (5/7 de loin), 5rbds, 7pds et 28 d’évaluation en 33 minutes. Sur qu’avec cet Antoine là, la SIG peut voir loin…

 

Abdou is back !

Franchement ça fait plaisir pour lui, tant Abdoulaye MBaye a galéré ces dernières années, entre blessures, méformes et crises de confiance… Il n’a joué que son septième match de la saison, c’est dire, face à Antibes. Mais l’arrière du BCM Gravelines a fait parler la poudre et le talent comme il n’avait pas encore su le faire cette année, lui l’ancien international et grand espoir du basket Français. Sa fiche est belle avec 15 pts à 4/8, une bonne défense, et 17 d’évaluation en 31 minutes de jeu.  Un nouveau départ ?

 

Roanne est dans la mouise

Même Alain Weisz fait tourner, dans une rencontre comme ce Roanne-Nancy (65-91). Malgré une première mi-temps accrochée, et un Pape Philippe Amagou qui se souvient parfois qu’il est un bon shooteur (15pts) les Lorrains n’ont jamais été vraiment inquiétés… Il n’y a qu’Austin Nichols, en super forme depuis quelques semaines, que coach Weisz a rechigné à sortir (31 minutes jouées, pour 21pts).

 

Le Mans, les traînards cocus

Les joueurs de JD Jackson, menés tout le match par Paris à Antares, ont bien failli faire basculer la rencontre dans le dernier quart, sur les ailes d’un DaShaun Wood enfin efficace (20 pts, comme JP Batista)… Mais force est restée – et c’est bien logique – au PLB, dans les rangs duquel Elton Brown a martyrisé le poste bas Sarthois (24pts à 9/9 et 7 rebonds en seulement 21 minutes !) et inscrit le panier de la gagne sur rebond offensif.

 

 

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 20:17

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Les caves se rebiffent (presque tous)

Roanne a pris cher (100-74) chez des choletais (58 d’évaluation cumulée pour la paire John Cox – Lamayn Wilson) qui ont du coup certainement assuré leur maintien. La Chorale risque bien de s’en mordre les doigts car elle est du coup rattrapée par Antibes et Le havre, qui sont respectivement venus à bout de Dijon et Orléans. Deux exploits, rien de moins, qui annoncent une fin de saison terrible entre les trois mal classés du championnat.

 

Goods bonifie Cholet

Anthony Goods ne paye pas forcément de mine, d’un strict point de vue statistique. Dans l’orgie offensive de CB face à la Roanne, l’arrière US s’est ainsi contenté de 9 points et 6 rebonds. Mais il a très vite su prendre sa place dans l’équipe, ne tire jamais la couverture à lui, dans un collectif déjà riche en croqueurs potentiels, ne donne pas sa part au chien en défense… Depuis qu’il est arrivé dans les Mauges, Cholet a sérieusement relevé la garde (3v-2d).

 

Le cauchemar de Victor

L’intérieur de Roanne, Victor Samnick, tout le monde le connaît en Pro A. Ce qu’on appelle généralement une valeur sûre, un de ces vétérans sur qui bâtir un collectif. Irrégulier, et largement critiqué depuis le début de la saison, il est en train d’explorer des profondeurs insondées depuis cinq journées (autant de défaites pour son équipe) : 3 d’évaluation cumulée (oui, oui !), 7/34 aux tirs (21%)…

 

L’éclosion du grand Nicolas

Enfin tranquille avec sa grande carcasse (2m10), après des années de poisse et de blessures, Nicolas de Jong est en train d’éclore au haut niveau, à 25 ans. Après ses 14pts, 11rbds dans la déroute à Chalon, il a cette semaine été décisif pour décramponner a JDA Dijon : 16 pts, 5rbds, 8/8 aux lancers et 21 d’évaluation ! Doté de très bonnes mains, d’une bonne coordination pour son gabarit, reste à mieux gérer les fautes, qui limitent encore trop souvent son impact sur la durée d’un match.

 

William Hatcher abat Orléans

Le meneur du Havre a bien choisi son match, pour réaliser sa meilleure perf de la saison (19pts, 11 pds, 25 d’évaluation). Il a été ultra décisif, dans un match qui ressemblait déjà à une des dernières chances des normands de s’extirper de la charrette avant la fin de la saison.

 

La gagne sur la ligne

Dans un mano a mano étouffant, doublé d’une prolongation, l’ASVEL est venue à bout de la JSF Nanterre (74-71), malgré une adresse épouvantable aux tirs (34%, dont 3/23 à 6m75 !)… A la lecture de la feuille de match, comment ne pas voir que le match s’est joué ailleurs : Villeurbanne est à 27/32 aux lancers (84%). A ce jeu là, les tauliers Edwin Jackson (9/9 et 19pts), et Amara Sy (10/12 et 19pts) ont fait le métier… En face, seulement 8/15 pour les champions en titre, qui verront peut-être là une illustration du manque de respect dont ils se plaignent depuis le début de saison. Je vous laisse juges.

 

Le rebond de Nancy

Dans tous les sens du terme. Les joueurs d’Alain Weisz ont parfaitement réagi contre Pau (77-65), après deux défaites de rang, et ils ont littéralement broyés les béarnais dans la peinture (41 prises à 22)… Le score à l’évaluation reflète mieux la domination du SLUC (100 à 58 !). L’élégant Austin Nichols (18pts, 7rbds) et, plus surprenant, l’ancien marsupilami Maxime Zianveni (8pts, 8rbds) se sont mis en valeur.

 

La loi des séries à Gravelines ?

Les nordistes du BCM sont des joueurs de série : 5 défaites entre la 7ème et la 12ème journée, puis 5 victoires de rang, ensuite à nouveau 4 défaites d’affilée… Là, ils ont brillamment maté le Mans à Sportica (six joueurs à plus de 10 d’évaluation), et enchaînent un second succès consécutif. Le début d’une nouvelle série ?

 

… et à Strasbourg ?

La SIG en est à trois défaites de rang, après le court revers encaissé à Beaublanc, des mains d’un CSP Limoges porté par le trident Adrien Moerman, Taurean Green, Alex Acker (63 d’évaluation cumulée). Pas très bien embarqués en vue de play-offs qui sont loin d’être assurés, les Alsaciens ont notamment besoin que les recrues frenchies phares que sont Antoine Diot (4 d’éval) et Jérémy Leloup (-2 d’éval) se montrent à la hauteur du standing attendu.

 

Labeyrie for three !

On le savait prometteur le pivot du Paris Levallois, mais on ne l’attendait pas forcément dans l’exercice du shoot longue distance. En verve depuis quelques semaines (13pts, 8rbds face à Roanne, voilà quinze jours), Louis Labeyrie a compilé 15 points en seulement douze minutes dans la belle victoire du PLB face à l’Elan Chalon. Son 3/3 à trois points interpelle, lui qui n’en tenait quasiment pas sur son début de carrière pro. Il en est à 6/7 sur l’ensemble de la saison ! A creuser.

 

Touché, mais pas coulé, Andrew

Andrew Albicy, le meneur dragster de Paris, semble avoir complètement perdu ses repères en attaque.  Ses 1,7pts de moyenne sur les six dernières journées (à 3/34 aux tirs !) font tâche, par rapport à la douzaine d’unités qu’il assurait sur l’ensemble des autres matches. Il n’a même tenté que trois tirs lors du dernier match. Pas contre, sa défense, son impact général sur l’équipe se maintienne à un niveau suffisant (11 d’évaluation hier) , et Paris parvient à faire le dos rond sur la période (3v-3d). Courage Andrew, ça va revenir !

 

 

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